Selon un témoignage fait, avant-hier, devant la cour de Boumerdès par un de ses secrétaires particuliers, l'“émir” d'Aqmi, Abou Moussab Abdelaoudoud, de son vrai nom Abdelmalek Droukdel, était présent sur les lieux de l'attentat commis en juin 2009 à Timezrit contre un convoi transportant des épreuves du BEM où plus de 10 personnes ont été tuées dont trois surveillants et sept policiers. Ainsi Z. A., qui s'est rendu aux services de sécurité en 2012, a également révélé que c'était Droukdel et l'“émir” de katibat El-Ansar, dit El-Fermache, qui ont planifié l'attentat ayant choqué, ce jour-là, la population, notamment les élèves et les enseignants de toute la région. Ce repenti, qui avait pris le maquis en 2007, a nié avoir pris part à cette attaque au cours de laquelle les terroristes se sont emparés de plusieurs armes et véhicules après avoir fait un carnage. Un autre repenti, Z. O., membre de la seriat de Sahel Bouberak, présent également dans le box des accusés, a, lui aussi, nié avoir participé à cet attentat. Les deux repentis seront condamnés à trois mois de prison avec sursis, alors que l'“émir” de l'ex-GSPC et 91 terroristes jugés dans la même affaire sont condamnés à la peine capitale par contumace pour plusieurs chefs d'accusation, dont “appartenance à un groupe armé, assassinant avec préméditation et détention d'armes”. Parmi ces terroristes, figurent aussi l'“émir” de katibat El-Ansar, Lakrouf El-Bey, dit El-Fermache, qui court toujours, ainsi que l'“émir” de la zone 2, Hodheïfa, alias Moumène Rachid, abattu en 2010 par les forces de sécurité. M. T.