La Chambre de commerce et d'industrie algéro-française (CCIAF) organise, en partenariat avec la Chambre de commerce pour le développement des entreprises françaises en Algérie (CCDEFA), une série de séminaires d'information sur le marché algérien dans les régions de France à partir de septembre 2011. Selon un communiqué de la CCIAF, les objectifs de ces séminaires portent sur divers thèmes : visite des différentes CCIR de France afin de promouvoir le marché algérien et fournir aux entreprises françaises, qui le souhaitent, les informations pratiques sur les échanges commerciaux et l'investissement en Algérie (visites échelonnées de septembre 2011 à janvier 2012. Présenter la CCIAF auprès des entreprises françaises et aux CCIR de France, promouvoir le marché algérien et promouvoir les prestations de la CCIAF. Le but de cette opération, selon ses initiateurs, consiste à favoriser et consolider les affaires des entreprises françaises, faire connaître l'Algérie, ses entreprises, ses offres et transmettre une image actualisée de ce pays, augmenter la présence française en Algérie et développer les relations algéro-françaises et favoriser le partenariat. D'après toujours la même source, le programme de ces séminaires touchera également à l'économie et la sociologie de l'Algérie, le ou les futurs économiques possibles de l'Algérie, les grands traits des conditions actuelles d'investissement, la fiscalité, le droit, les pratiques d'affaires avec un chef d'entreprise, les conditions d'exportation avec un transitaire. Il sera aussi question d'idées pour financer de façon originale les PME/PMI françaises de leurs projets en Algérie ; la présentation des appuis, France et en Algérie, de la CCDEFA et la CCIAF ; l'accès à des prestations d'hôtellerie de transport et de services à des tarifs préférentiels ; la participation à l'animation de la communauté d'affaires , permettant de tisser des liens et des relations d'affaires ; l'accès à une plateforme interactive d'échange et de partage d'expérience, et enfin la bourse d'affaires. Le président de la CCIAF , M. Jean-Marie Pinel, estime que la Chambre repart avec une nouvelle direction, un nouvel agrément et un nouveau logo : développer des partenariats dans la fabrication ou les services. " Une vision d'avenir surtout ! Ce que je vois aujourd'hui, c'est uniquement l'avenir de la CCIAF. Ce que je crois aussi est que la Chambre, par son personnel, ses structures, ses connexions avec le monde de l'entreprise en Algérie et en France, peut rendre de très grands services aux PME/PMI algériennes. Ses équipes vont agir en sorte que cela soit ainsi et pour que les entreprises algériennes qui le souhaitent puissent développer leurs activités avec leur aide et leur soutien et le fassent dans les meilleurs conditions possibles, seules ou en partenariat avec les entreprises françaises qui sont intéressées par le marché algérien ", précise M. Pinel. Evoquant le type d'action à privilégier pour que le soutien aux entreprises algériennes et françaises intéressées par le marché algérien, M. Pinel explique que la Chambre aura pour mission essentielle de développer les relations entre les petites et moyennes entreprises algériennes et françaises. " Sa vocation est d'être un lieu d'échanges professionnels, de convivialité et de travail. Toute sa stratégie sera d'agir en sorte que les deux parties, algérienne et française dans le secteur de la PME/PMI, travaillent ensemble et développent des projets communs. Si ce développement ne concernait que les opérations d'importation, je pense qu'on n'aurait pas besoin de la CCIAF. L'objectif, donc, est d'arriver à ce que les chefs d'entreprise algériens et français se comprennent et parviennent à créer des entreprises, si possible dans la fabrication ou les services ", fait-il remarquer.Plus explicite à ce sujet, il souligne qu'il existe des outils et des instruments pour mieux faire comprendre aux entreprises françaises le pays (Algérie) et le fonctionnement de son économie et de son marché. " Nous avons également des moyens que nous mettons à la disposition des entreprises algériennes pour qu'elles se développent. Parmi ces instruments et moyens, il y a les rencontres thématiques, les séminaires, les interventions d'experts sur des sujets et des dossiers clés comme ceux du code des marchés publics, les lois de finances, la formation, etc. Par ailleurs, nous allons nous mobiliser pour faire rencontrer les entreprises algériennes et françaises et pour qu'elles puissent travailler ensemble dans la confiance et la réciprocité des intérêts ", ajoute encore M. Pinel.