Après Vive le Pen, Vive l'Algérie française, l'ancien président de Reporters sans frontière, Robert Ménard, n'arrive pas à se remettre des nouvelles frontières tracées par l'Algérie indépendante en 1962 avec la France coloniale au point d'en être malade 50 ans après. Sinon, qu'est-ce qui aurait motivé l'écriture d'un tel pamphlet flanqué d'un titre tout aussi provoquant pour dire toute sa rancœur du combat des Algériens pour leur propre émancipation des griffes d'une colonisation dont ils portent jusqu'à aujourd'hui les stigmates. Se sentant peut-être oublié après son départ de RSF, le charlatan voulait certainement quelque chose qui choque, qui attire l'attention pour tenter d'exister et de se faire entendre. On le savait maladif à l'égard de l'Algérie, mais certainement pas à ce point. Et ce livre, l'ancien pied-noir d'Oran l'a fait en collaboration avec Thierry Rolando, le président du Cercle algérianiste, la plus importante association de pieds-noirs. Ce qui explique en grande partie la ligne directrice de cet ouvrage.