C'est le constat que révèlent les statistiques enregistrées par les services de la Sûreté de wilaya durant le mois de mai dernier. Selon le bilan mensuel desdits services, 10 accidents sur les 36 enregistrés durant le mois sont survenus au premier jour de la semaine. À un accident près, le lundi demeure l'autre journée “noire” de la semaine. Y compris le week-end, le bilan fait état de 2 à 4 accidents survenant les autres jours de la semaine à travers le milieu urbain sur lequel s'étend la compétence de la police nationale. 36 accidents corporels, dont aucun mortel, mais avec pas moins de 6 cas de fuite des conducteurs, ont été enregistrés durant le mois de mai passé, à travers les gros centres urbains de la wilaya de Mostaganem. Des accidents qui ont fait 37 blessés, parmi lesquels on a dénombré 11 enfants et adolescents. Considérée sous l'angle du site, la moitié des accidents survient sur les voies urbaines secondaires. 7 accidents ont été enregistrés sur des chemins communaux traversant les agglomérations, 5 au niveau des croisements des voies de circulation, 4 à proximité d'établissements éducatifs, et 1 à la hauteur d'un établissement de santé. Selon l'ancienneté du conducteur impliqué, on dénombre un cas de conduite sans le permis de conduire, alors que 12/30 conducteurs incriminés le détiennent depuis moins de 2 ans. 9 l'ont décroché il y a moins de 5 ans, alors que 6 autres le détiennent depuis plus de 8 ans. Selon l'état des véhicules accidentés, les “épaves” roulantes restent certes dangereuses (avec 6 véhicules et 1 motocycle vieux de plus de 20 ans), mais ce sont les voitures relativement neuves qui se “distinguent” le plus : 8 véhicules et 5 motocycles roulaient depuis moins de 5 ans. 7 véhicules et 1 motocycle roulaient depuis moins de 10 ans. Au point de vue “créneau horaire”, plus de 80% des accidents survenant en milieu urbain sont enregistrés durant le jour, entre 9h et 18h précisément. Evidemment, le facteur humain reste indétrônable dans les causes de l'accident, notamment par l'inattention du conducteur, le non-respect des distances réglementaires ou l'imprudence du piéton traversant la route. Dans un seul cas, l'état d'un véhicule, trahi par la faillite de son dispositif de freinage, a été “incriminé”. Sur un autre registre, concernant la sécurité routière, le bilan des services de la police fait état de 322 amendes infligées aux “délinquants” de la circulation routière. 17 mises en fourrière ont été prononcées, alors que 82 permis de conduire ont été retirés à leurs titulaires, 47 pour une durée de 3 mois et le reste pour un semestre de suspension. M. O. T.