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Tlemcen
L'âge d'or en islam revisité
Publié dans Liberté le 13 - 06 - 2012

Dans le prolongement de la clôture de la manifestation “Tlemcen capitale de la culture islamique”, le centre d'études andalouses flambant neuf abrite, depuis dimanche, trois expositions permanentes.
Il s'agit des œuvres intitulées “Sur les traces des Andalous”, en collaboration avec des laboratoires espagnols de recherches, “l'âge d'or des pays en islam”, en partenariat avec l'Institut du monde arabe de Paris et “Les manuscrits scientifiques du Maghreb”, avec la coopération de plusieurs instituts maghrébins de recherches. Une quatrième exposition, qui ne va durer qu'un mois, est consacrée à l'œuvre du céramiste espagnol Fernando Malo, qui travaille sur l'art contemporain en rapport avec l'Andalousie. Initiées par le département exposition du ministère de la Culture, ces expositions ont été inaugurées en présence du directeur du Centre nationale des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah), à qui a été confiée la gestion du Centre d'études andalouses de Tlemcen. Les trois expositions mettent en valeur à travers des tableaux, textes, gravures, objets et écrans tactiles la grandeur de la civilisation arabo-musulmane et l'apport des savants arabes au développement scientifique de l'Europe avec deux domaines essentiels, les mathématiques et l'astronomie. La civilisation arabo-musulmane a en effet légué à l'humanité le système de numérotation et transmis le chiffre zéro inventé par les mathématiciens indiens. “Les mathématiciens arabes ont littéralement inventé l'algèbre et furent les premiers à imaginer les différents procédés permettant la résolution des équations.” En ce qui concerne l'astronomie, “il suffit de constater que la nomenclature des termes employés est particulièrement riche en appellations venant de l'islam”. Par ailleurs, “les astronomes arabes ont mis au point un grand nombre d'instruments leur permettant d'accomplir des mesures à partir de leurs observations du ciel, le plus connu étant l'astrolabe”. La civilisation de l'islam “s'est aussi emparée de toutes les branches du savoir intellectuel et technique. Elle a accompli des découvertes prodigieuses dans différents domaines de la science, qu'il s'agisse de la mesure du temps (horlogeries variées) et du repérage dans l'espace (navigation et création de cartes géographiques) ou de la mise au point de dispositifs mécaniques et optiques”. Il convient aussi “de ne pas oublier la chimie qui s'applique à comprendre la composition et le comportement de la matière, ni bien sûr la médecine et l'architecture qui concernent la santé et le bien-être des hommes. L'histoire des sciences occidentales a longtemps occulté ce qu'elle devait à la science arabe, désormais celle-ci apparaît comme un chaînon indispensable dans l'histoire universelle des sciences. Les savants des pays d'islam ont d'abord étudié et assimilé, puis prolongé d'apports nouveaux les disciplines pratiquées dans les civilisations antérieures (surtout grecque, mésopotamienne et indienne) en ayant recours à la science expérimentale et en défrichant des domaines et des techniques qui ne se constitueront que bien plus tard en Europe”.
B. A


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