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“Nos fusils ou la mort !”
Des centaines de paysans réclament la restitution de leurs armes à Bouira
Publié dans Liberté le 11 - 12 - 2003

Tous les mardis, ces hommes, venus de Bouaziz, M'cheddellah, Haïzer, Lakhdaria et d'autres communes, se rassemblent en vain devant le siège de la wilaya. Ils tentent de récupérer leur fusil, pour pouvoir, enfin, regagner leurs terres, abandonnées en échange de leur vie, durant la terrible bataille contre le terrorisme en Kabylie. Reportage.
Qui dit que vous n'allez pas retourner ces armes contre nous ?” s'exprimèrent les autorités de la wilaya de Bouira à l'adresse des vieux maquisards venus à nouveau réclamer la restitution de leurs fusils de chasse. Sidéré, l'un d'eux, Benssaoudi Bouaziz, un ancien de la Fédération de France, a bondi de son siège et s'est écrié : “Ne savez-vous donc pas qui nous sommes ? Comment pouvez-vous suspecter des moudjahidine qui ont pris les armes pour libérer le pays du colonialisme de vouloir, à présent, les utiliser contre leurs propres compatriotes ?” Déchirante, affligeante, cette réplique sonne aujourd'hui encore dans la voix de son auteur comme une grave dénonciation de l'ingratitude, de la trahison des aînés. Elle ravive sa douleur et nourrit son désenchantement. Sur sa joue, la cicatrice de la guerre contre la France marque davantage la blessure nouvelle. Oublié, abandonné aux hyènes, l'ancien maquisard est entré en guerre contre l'Etat algérien pour défendre son droit à la vie. Qui l'entendra ? Les pouvoirs publics qui le suspectent de velléités d'insurrection ? Sûrement pas ! Dans cette maison en construction face aux monts enneigés du Djurdjura, le ciment accentue le froid ambiant. Montée brique par brique au centime dérisoire, la demeure fait le bonheur du vieux Bouaziz. Fier, il guide les journalistes sur ses pas à travers les couloirs et les différentes pièces. Les balcons découvrent le magnifique panorama. Les pics ombrageux ressuscitent souvent le passé révolutionnaire glorieux. Quelquefois, ils attisent la nostalgie.
En effet, depuis combien d'années déjà, le vieillard n'est pas retourné dans ses oliveraies disséminées sur le flanc de la montagne ? Ici, à Takerboust, ils sont comme lui des dizaines de paysans à avoir perdu leurs terres pour ne pas perdre la vie. Pour cause, dans cette localité de Bouira située à la frontière de deux autres wilayas, Tizi Ouzou et Béjaïa, les récifs discrets, ont toujours constitué un point de passage privilégié pour les groupes armés qui écument la Kabylie. Pour les besoins de la traversée, les terroristes n'oublient jamais de se ravitailler en s'adonnant au racket sur les routes et dans les maisons esseulées. Encouragés par l'absence de l'Etat, ils avaient, en 1995, investi le centre de Takerboust et brûlé le siège de l'Assemblée communale. Plus tard, quand les renforts de l'armée et de la garde communale arriveront, les émules de Hassan Hattab, chef du GSPC, se retrancheront dans les montagnes et s'acharneront sur leurs cibles privilégiées, les populations isolées. Ils délesteront les bergers de leurs troupeaux, les paysans de leurs moissons et de leurs économies. “Il y a un ou deux ans, deux gardes communaux, dont un ancien moudjahid, ont été tués tout près d'ici à Sidi Mansour”, confie un maçon rencontré chez le vieux Bouaziz. “Il y a quinze jours, des hommes encagoulés ont dressé un barrage sur la route et détroussé les automobilistes”, raconte à son tour le maquisard. Hochant la tête, il murmure dans un soupir : “Que voulez-vous qu'on fasse si l'Etat a décidé de nous laisser mourir en nous dépouillant de notre seul moyen de défense, nos fusils de chasse.”
C'est lundi. Comme d'habitude demain, Bouaziz et ses amis de M'chedallah, de Haïzar, de Lakhdaria et des autres localités de Bouira se rendront au siège de la wilaya pour s'enquérir de l'aboutissement de leurs doléances quant à la restitution de leurs armes. Ce rendez-vous décidé par l'administration pour éviter les débordements de la rue s'est malheureusement transformé en rituel creux, sans le résultat probant. “La wilaya ne peut pas prendre d'engagement sans l'accord des hautes autorités”, ressasse-t-on aux vieillards désabusés. Face à leur insistance et à l'épuisement de tous les arguments, l'administration s'est alors fait l'écho, maladroitement peut-être, avec des a priori sans doute, de cette grave accusation prêtant aux libérateurs d'hier des visées insurrectionnelles. “Peut-être pas vous, mais vos enfants sont capables de subtiliser les armes pour s'attaquer à la police ou aux gendarmes”, s'est laissé dire un responsable de la wilaya en faisant allusion aux dérapages qui pouvaient résulter des manifestations du Printemps noir. “Comment peuvent-ils penser — les pouvoirs publics — un instant que nous autoriserions une telle dérive. Et puis, si je me souviens bien, ce sont les gendarmes et les policiers qui ont tiré sur nos enfants, violé nos domiciles et notre honneur”, s'élève Bouaziz exaspéré. Désabusé, indigné, il ne sait plus quoi faire.
Par deux fois, il a manqué au rendez-vous du mardi. “À quoi ça sert ? N'a-t-on pas honte de mener de pauvres vieillards en bateau. Pis, de les traiter au même titre que les terroristes”, s'écrie-t-il la gorge nouée. “Non, nous ne devons pas baisser les bras. Ce n'est pas parce qu'ils restent indifférents à notre drame et nous insultent que nous devons déclarer forfait”, tente de le convaincre Oukrif Saïd, son ami. Faisant le tour des chaumières, ce paysan misérable de Haïzar a sillonné durant toute la journée différentes localités pour convaincre les membres de la délégation de l'accompagner à la rencontre hebdomadaire du wali. “Il n'est pas question qu'on cède”, assène-t-il sur un ton résolu. Bien plus que les autres, il a toutes les raisons du monde de continuer à réclamer son bien. Que reste-t-il à cet homme d'un autre âge que ses connaissances appellent affectueusement Moh Amghar ? La vieillesse lui va si mal. Plus de dents, plus de chair, plus de terre et plus de pain. Dans l'ancien temps, pas si ancien que ça, Moh Amghar était un heureux paysan, ni trop riche ni trop pauvre. Comme tant d'autres, il cultivait une parcelle fertile, élevait des bêtes et menait une vie paisible. À l'instar de tous les vieux montagnards, il possédait un fusil de chasse qu'il avait acheté en 1964 chez l'armurier du village à 13 000 DA. Le fellah l'utilisait souvent pour la traque du sanglier si nuisible aux récoltes. À cette époque, le mammifère constituait l'unique menace à sa quiétude. Vint ensuite le terrorisme.
Au motif que les groupes armés cherchent à accaparer les armes des citoyens pour perpétrer des attentats, les autorités du pays prennent les devants et décident de les consigner. Moh Amghar garde précieusement l'avis de dépôt de son fusil établi par la gendarmerie en date du 1er février 1993. À l'époque, ni le vieux paysan ni personne d'ailleurs ne trouvèrent à redire à cette mesure prise par l'Etat. Elle était d'autant plus opportune qu'un précédent grave et révélateur la justifiait amplement. Début 1993, des terroristes investissent la localité de Mesdour et accaparent une quinzaine de fusils de chasse. Aussitôt, l'opération de collecte d'armes est lancée dans tout le pays. À Bouira, entre 15 000 et 20 000 fusils sont consignés par les services de police et de gendarmerie. Bien que dépouillés, les paysans aspiraient néanmoins à la protection de l'Etat. Il n'en fut rien, du moins dans les villages reculés. Se retrouvant sans défense, les habitants avaient un seul choix douloureux, l'exode. À Haïzar, quatre hameaux sont désertés depuis une décennie. Moh Amghar se souvient vaguement de ce qu'était le sien, Taouirirt. “Aujourd'hui, les terres sont en friche et les maisons en ruine”, se lamente-t-il. À Alouane, un village perché sur les monts de Tikjda, vivait un autre vieillard, Mohamed Boulil. Âgé de 86 ans, il a passé la moitié de sa vie sur les chantiers en France afin de pouvoir acheter un lopin de terre et des brebis. La famille, devenue une véritable tribu, a prospéré sur les vastes champs d'oliviers et de figuiers jusqu'à cette décennie de feu qui a obligé les Boulil, grands et petits, à fuir leur domaine. Depuis, ils sont contraints à l'exil dans un trois-pièces-cuisine à Haïzar. Un affaissement de terrain survenu suite aux tremblements de terre successifs a emporté la maison du village et a broyé toutes leurs espérances. “Je ne sais pas, peut-être qu'avec le retour à la sécurité, nous pourrons revenir”, souhaite Hocine, le fils. Dans ce qui reste de la bâtisse en ruine, il tente, à l'aide de piliers de bois, de surélever les murs. Son père, qui le regarde faire d'un œil distrait, ne croit pas vraiment au miracle. Il embrasse l'horizon et scrute çà et là les masures vides. Sur l'un des sommets de la montagne, un poste de la garde communale implanté tout près de la célèbre station de ski conforte l'impression d'une paix recouvrée. “Tant qu'on n'aura pas nos armes pour assurer notre sécurité, on ne pourra pas vivre ici”, assène le vieux Mohamed. Sur la route, à hauteur d'un gué, il montre l'endroit où des élèves ont été tués par les terroristes. “L'école est aujourd'hui fermée car les enfants sont partis avec leurs parents ailleurs”, regrette le vieillard. Interpellé par autant de résignation, Moh Amghar s'élève : “Que cherche-t-on ? Le terrorisme a tué les nôtres. La faim nous décimera tous”, tonne-t-il furieux. À ses yeux, si les groupes armés sévissent encore, la faute revient entièrement à l'Etat qui a enlevé aux citoyens les moyens de se défendre. “E'douala thaaranagh” (l' Etat nous a dénudés), s'époumone le paysan. Profondément affecté, il a perdu le reste de ses biens il y a deux ans. Des terroristes l'ont délesté de son bétail, 32 bœufs d'une valeur de 400 millions de centimes. “L'enquête a révélé que certains ont été égorgés et vendus sur des étalages de boucher à Boghni et les autres acheminés à Touggourt”, confie Moh Amghar sans l'espoir d'être un jour indemnisé. Pour vivre, il sollicite la charité de ses amis qui, de temps en temps, lui concèdent quelques bêtes à vendre. Sinon, le fellah, désœuvré, passe le plus clair de son temps dans l'un des cafés de Haïzar, celui situé face à l'artère principale de la ville et que fréquentent particulièrement les vieux. Coiffés de leurs turbans défraîchis et emmitouflés dans leurs burnous râpés, les paysans, sans le sou, trompent l'ennui en se remémorant leurs hauts faits d'armes durant la révolution. “À cette époque aussi, nous avions dû quitter nos villages avant d'y retourner à l'indépendance. Jamais nous n'avions pensé que nous les quitterions à nouveau”, dit Moh Amghar. Ce dernier soutient qu'en dépit du danger que constituaient les villageois pour l'armée coloniale, celle-ci n'avait jamais consigné leurs armes. “Et puis, tout le monde sait que les terroristes n'utilisent pas des fusils de chasse mais des klashs et des seminov”, ironise le paysan. Outre cette première observation, Moh Amghar note que la restitution des armes a eu lieu à l'intérieur des agglomérations mais pas dans les campagnes. “À Haïzar, on a rendu aux citoyens leurs armes alors que toutes les conditions de sécurité sont réunies et les casernes de la police, de l'armée, de la gendarmerie et de la garde communale alignées les unes à côté des autres. Dans les campagnes où le danger subsiste, les villageois sont interdits de séjour parce qu'ils n'ont rien pour se défendre”, s'indigne notre interlocuteur. Bouaziz, le valeureux moudjahid de Takerboust, rectifie en affirmant que des individus improvisés en comité de sélection et de dotation ont, à l'instigation des autorités, choisi une trentaine de villageois aptes à reprendre leurs armes pour former un groupe d'autodéfense. “Sur quels critères s'est effectuée cette sélection. Est-ce à dire que les autres villageois sont indignes de cette faveur ?” s'insurge Bouaziz. L'un après l'autre, l'affront, l'insulte, le mépris, l'abandon ont rallumé et nourri chez cet homme la flamme de la jeunesse. Durant tout l'été, il a assiégé avec ses compagnons la wilaya pour réclamer son bien. Il a assisté sous le soleil accablant aux rassemblements successifs. Ragaillardi, il a fait le serment : “Nos armes ou la mort !”
S. L.
Les autorités indifférentes
Tea time à la wilaya
“Depuis septembre, le chef de cabinet nous convie chaque mardi à une entrevue au cours de laquelle il nous sert du thé. Nous lui demandons du nouveau. Il répond que rien encore n'est décidé en haut”, raconte Moh Amghar désabusé. Retirant moult documents de son portefeuille, il exhibe pêle-mêle une lettre ouverte adressée en septembre dernier au président de la République, une autre destinée à l'état-major de l'ANP… “Personne n'a daigné nous répondre”, se plaint le vieillard.
Ce n'est qu'après les différents sit-in organisés par les paysans devant le siège de la wilaya que le wali a reçu une délégation. Pour autant, il n'est pas parvenu à rassurer ses membres. “Ce n'est pas moi qui décide, mais le ministre”, leur a-t-il dit. Interpellé par un député cet automne, le ministre en question, Yazid Zerhouni, a déclaré que la restitution des armes aux citoyens est prématurée. “Le ministre de l'Intérieur s'est exprimé sur cette question. Ce n'est pas le moment”, répète le chef de cabinet inlassablement aux vieux montagnards toutes les semaines. Il nous réservera la même explication. À la question de savoir où se trouvent les armes, il répond : “Le dossier n'est pas géré par l'administration.” Dans l'une de ses rencontres avec les concernés, le wali a révélé que les fusils ont été acheminés dans d'autres régions du pays aux Groupes de légitime défense (GLD).
Le chef du secteur militaire a réfuté cette information en affirmant de son côté que les armes sont en sécurité à la gendarmerie. Qui dit vrai ? Qui dit faux ?
Peu importe le sort de ces fusils. L'important est l'avenir incertain de leurs propriétaires poussés par la peur à la famine.
S. L.
Dépôt des fusils de chasse
À l'origine de la décision
La décision d'interdiction de détention d'armes par les citoyens a été prise au début de l'année 1993 par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Cette mesure présentée comme “exceptionnelle et transitoire” a été d'abord appliquée dans les dix wilayas à l'époque sous couvre-feu puis étendue au reste du pays. En effet, une année plus tard, les services de l'intérieur rendaient public un nouveau communiqué stipulant que “le dépôt de ces armes, les seules dont la détention était libre même si elles devaient être déclarées, devait se faire dans un délai de quinze jours. Passé ce délai, les contrevenants étaient passibles de poursuites judiciaires”.
S. L.


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