À Mostaganem, on n'attendra pas la réception définitive du projet de la faculté des sciences de la santé, prévue au cours de l'année 2013-2014. Tel que programmé par le rectorat local et sa tutelle au niveau central, un premier contingent d'au moins 150 étudiants en médecine inaugurera en septembre prochain la nouvelle faculté. La faculté dite des sciences de la santé, à la différence des autres universités, et conformément au nouveau statut des profils exerçant dans le secteur de la santé, sera ouverte aux filières paramédicales. Une adaptation aux nouvelles donnes de la formation universitaire, qui ouvre la voie aux enseignants des écoles paramédicales à l'éventuelle intégration parmi le corps enseignant universitaire. Les cours théoriques ne posant aucun problème, eu égard à la disponibilité en classes et amphithéâtres, les nouveaux étudiants qui s'inscriront en médecine disposeront des laboratoires du département de biologie (dans l'enceinte de l'ex-ITA sis au centre-ville), pour les besoins des travaux pratiques. Lors de la visite effectuée samedi passé à Mostaganem, le ministre Hachemi Djiar, qui, outre son département ministériel de la Jeunesse et des Sports, assure l'intérim de celui de l'Enseignement supérieur, s'est déclaré satisfait des conditions d'accueil de la population estudiantine, au titre de la prochaine rentrée de septembre. Venu principalement pour s'enquérir de la situation, hormis le retard relatif qu'accusent les projets en cours de réalisation, notamment ceux de la faculté des sciences de la santé, le CHU et la cité résidentielle des 1000 lits de Kharroba, et à propos desquels il avait demandé aux responsables locaux et aux entrepreneurs d'accélérer la cadence des chantiers afin de laisser la place aux équipementiers, le ministre s'est réjoui de la situation, d'autant plus qu'on ne relève pas de contraintes ni de préoccupations majeures ayant un impact direct sur le bon déroulement de la prochaine rentrée universitaire. M. O. T.