Présente à cette rencontre, Khalida Toumi, ministre de la Culture, a pris la parole – en sa qualité de lectrice – en fin de séance pour dire son grand amour pour la littérature, notamment le roman. Elle a estimé également que la lecture commençait à l'école. Encouragent le genre de débat qui venait d'avoir lieu, le considérant comme un “vrai débat", elle a suggéré une table ronde (pour le Sila ou le prochain Feliv) qui porterait sur la liberté de l'écrivain et de l'écriture, avec un thème comme : “Peut-on tout écrire". Enfin, Mme Toumi demandera aux quatre auteurs leurs projets d'écriture. Maïssa Bey a déclaré que son prochain roman traiterait des clichés et des représentations, sous la forme d'une fiction qui mettra en scène une femme qui a vécu dans l'Algérie sous la colonisation et qui se retrouve dans l'Algérie d'aujourd'hui. Le prochain texte d'Anouar Benmalek reliera deux tragédies du XXe siècle : l'une en Europe et l'autre en Afrique. Hamid Abdelkader a donné le titre de son prochain roman : il s'intitulera le Jour où on a assassiné madame Médina. Quant à Yahia Belaskri, il s'intéressera à la tribu de Ouled Nhar, de Sebdou (dans la région de Tlemcen). Pour la réalisation de cet ouvrage (qui retrace la période de 1845), il a travaillé durant trois ans sur les archives. S. K.