Dans le cadre d'une carte blanche qui lui est dédiée, le 24 juin à 17h à Riad El Feth (Feliv) Yahia Belaskri, romancier, réunira autour de lui Alain Mabanckou, romancier et professeur de littérature africaine à Usla, Odile Cazenave, universitaire, spécialiste des french studies à Boston (USA), Sami Tchak et Anouar Benmalek, romanciers et Karim Chikh, éditeur. En partenariat et en résonance avec le Feliv (Festival de la littérature et du livre jeunesse) (14-22 juin): www.feliv.dz Depuis 2007 et l'avènement d'un manifeste pour une littérature du Monde, lancé à Saint-Malo par Etonnants Voyageurs, qui voulait «remettre la périphérie au centre» selon ses fondateurs, considérant «le français, non plus comme l'expression d'un lieu historique, mais comme une langue sans frontières libérée du pacte exclusif qui la liait à la nation», les rencontres, débats, colloques se sont succédé pour réfléchir à cette formulation nouvelle de la littérature francophone, perçue comme obsolète. A Québec, à Tallahassee (en Floride), à Cork et ailleurs, ici même à Alger, en 2009, des universitaires, critiques, spécialistes se sont interrogés sur la pertinence de ce concept. Le propos, lors de cette rencontre, est de dresser un état des lieux. Qu'en est-il de la littérature dans le monde globalisé d'aujourd'hui? Comment un écrivain, d'Afrique, d'Amérique, d'Europe et/ou d'ailleurs peut-il produire de l'universel? Quelle vision du monde propose-t-il? Yahia Belaskri, écrivain, auteur de nouvelles et romans dont Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut (Prix du roman Ouest-France Etonnants Voyageurs 2011). Son dernier roman Une longue nuit d'absence vient de sortir aux éditions Vents d'ailleurs.