Le ministère du Commerce a, comme chaque année, mis en place un dispositif spécial pour approvisionner le marché durant le mois de Ramadhan et juguler la hausse des prix, a-t-on appris hier auprès de ce ministère. Le ministère a assuré que les fruits et légumes seraient disponibles à “des prix acceptables". Idem pour le blé tendre et le blé dur grâce à une bonne saison céréalière. Pour les légumes secs, les autorités concernées avaient donné des instructions à l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) pour l'importation de 9 000 tonnes de pois chiches, dont 3 000 tonnes sont déjà au port d'Alger. “Toutes les laiteries ont eu leur quota de poudre de lait pour répondre à la demande durant ce mois sacré", a affirmé, pour sa part, le directeur du développement et de la régulation des produits agricoles au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Youcef Redjam Khodja. Comme chaque année, la production locale des viandes rouges sera soutenue par des opérations d'importation et, pour la première fois, l'importation de viande ovine. Concernant la viande blanche, les prix ont déjà pris l'“ascenseur" à deux semaines du mois de Ramadhan et pour atténuer la surchauffe, les pouvoirs publics ont créé un stock d'environ 10 000 tonnes de poulet congelé dans le cadre du système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac).