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Implantation islamiste dans le nord du Mali
Paris souhaite une intervention drivée par Alger
Publié dans Liberté le 19 - 07 - 2012

Malgré les multiples déclarations de l'Algérie au sujet d'interventions militaires dans le nord du Mali pour chasser ses occupants djihadistes, la France ne désespère pas de voir réaliser son option militaire. “La solution du Mali est entre les mains des Maliens", a rappelé Mourad Medelci à son homologue français qui a séjourné dimanche et lundi à Alger.
L'Algérie, en effet, privilégie prioritairement la piste du dialogue politique. Opposition à toute ingérence est sa position de principe. Lors de la dernière réunion sur le Mali, début juillet, à Alger, où se trouvaient des ministres des pays du Sahel mais aussi Hélène Le Gal, conseillère de François Hollande pour les questions africaines, et Jean Félix-Paganon, représentant du ministère français des Affaires étrangères pour la Sahel, il s'est murmuré à Paris qu'Alger s'était laissé convaincre de la nécessité d'une intervention militaire en cas d'échec de la diplomatie ! Il n'en est rien puisqu'il n'y a pas eu de suite à cette information qui ressemblait plutôt à un ballon d'essai. Pour la France, par contre, s'il y a des progrès politiques à faire au sud du Mali pour rapprocher les populations du Nord et du Sud et préserver l'intégrité du pays, le moment venu, il faudra traiter les mouvements terroristes qui sévissent au Nord par “les moyens qui conviennent". Ce n'était pas un secret diplomatique. Los de son séjour algérois, Laurent Fabius, le ministre français des AE, a plaidé ouvertement pour une intervention militaire au nord du Mali. La France ne pouvant pas être, selon ses propres termes, en première ligne dans une telle action, le ministre de François Hollande a essayé d'entraîner l'Algérie dans une équipée militaire qu'elle parrainerait. D'abord pour ses moyens opérationnels. Ensuite, pour son expertise dans la lutte contre les djihadistes. Et, enfin, parce que l'Algérie fait office de “puissance écoutée" dans la région. Mais, il y a fioriture dans le langage entre François Hollande et son ministre des AE sur cette question du Nord-Mali ! Si le Quai d'Orsay prône l'intervention militaire, l'Elysée fait montre de plus de retenue. Le président français estime que c'est aux Africains d'organiser le soutien au Mali : “Il revient aux pays africains de déterminer quand et comment intervenir militairement au nord du Mali contrôlé par des groupes armés islamistes", a estimé samedi François Hollande lors de son interview télévisée du 14 Juillet. Le président français a même tracé la feuille de route de ce processus : instaurer un véritable gouvernement au Mali qui puisse prendre ses responsabilités pour organiser une intervention dans le cadre de l'Union africaine et des Nations unies. Pour que cela puisse se faire, c'est aux Africains de déterminer et le moment et la force, a ajouté le président, précisant que son pays apportera toute sa solidarité. Au Conseil de sécurité, il y a une résolution qui permet justement de faire cette intervention avec le soutien de l'ONU, mais elle a été renvoyée en seconde lecture à l'UA qui l'avait déposée. L'envoi de troupes dans le nord du Mali est soumis à une demande formelle des autorités de transition à Bamako. À ce niveau, c'est la confusion totale. À Bamako, personne ne peut dire qui tient le volant de la junte militaire dissoute mais toujours présente, des autorités de transition avec un président intérimaire à Paris pour soins prolongées... Le coup d'Etat militaire perpétré le 22 mars a accéléré la partition du Mali dont les autorités de transition, en place depuis le retrait des putschistes du pouvoir en avril, sont incapables de mettre fin à l'occupation du Nord où l'armée, démoralisée et sous-équipée, a été mise en déroute en quelques semaines. La Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) prépare, de son côté, l'envoi éventuel d'une force militaire de quelque 3 000 hommes pour aider l'armée malienne à reconquérir le Nord, mais poursuit cependant des discussions avec des groupes djihadistes sous l'égide de la médiation burkinabé dans la crise malienne. C'est la Cédéao qui souhaite un mandat de l'ONU pour intervenir, ce qu'elle n'a pas encore obtenu. La nouvelle commissaire de l'UA devra mettre de l'ordre dans ce brouhaha car les djihadistes d'Ansar Dine, du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), eux, n'ont pas perdu de temps. Le Nord-Mali sous ordre charaïque attire tous les potentiels terroristes du Sahel, de l'Afrique de l'Ouest jusqu'en Somalie. Leur objectif stratégique : créer dans cette région un sanctuaire et un centre de coordination pour les réseaux terroristes du continent.
Transformer le Nord-Mali en Afghanistan du Sahel, sérieuse menace à la paix, la sécurité et la stabilité régionale et continentale.
D. B


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