Une vraie règle de calcul Le Prophète (prière et salut soient sur Lui) ne parle pas de lui-même, même s'il s'agit de hadith en dehors du Coran. Il parle en étant guidé et éclairé par Dieu. C'est un secret divin lié à la prophétie. Aussi, ses paroles ont toutes une richesse inouïe d'expression, de simplicité, d'exactitude, de style, de forme et de fond. Dans le hadith qodossi (parole divine par la voix du Prophète autre que le Coran) qui suit, il y a l'emploi de la classification et du nombre deux et trois. Il divise la prière à travers la lecture de sourate El-Fatiha en une rencontre intime entre Dieu le Créateur et l'homme, la créature, en deux parties, la première à Dieu dans laquelle l'homme adresse des louanges à Dieu en prenant acte de sa connaissance et en déclarant sa reconnaissance et la deuxième à l'homme en demandant aide et guidée. Cette partition apparaît à travers la mise en exergue de la structure du hadith qodossi suivant : Abou Houraira (Que Dieu l'agrée) a dit : “J'ai entendu le Prophète (prière et salut soient sur lui) dire : ‘'Allah a dit : ‘J'ai divisé la prière entre Moi et Mon serviteur en deux parties, et Mon serviteur recevra ce qu'il a demandé." Un : Partie réservée à Dieu Seul “Lorsque le serviteur dit : “Louange à Allah, Seigneur des Mondes.", Allah dit : Mon serviteur M'a loué. Lorsqu'il dit : “Le Miséricordieux, Le Très Miséricordieux", Allah dit : “Mon serviteur M'a exalté !." Lorsqu'il dit : “Maître du Jour Dernier", Allah dit : “Mon serviteur M'a glorifié" ou Il dit aussi : “Mon serviteur s'est soumis à Ma puissance." Deux : Partie commune “Lorsqu'il dit : “C'est Toi (seul) que nous adorons et c'est Toi (seul) dont nous implorons le secours.", Il dit : “Ceci est entre Moi et Mon serviteur, et Mon serviteur aura ce qu'il a demandé." Trois : Partie réservée à l'homme seul “Lorsqu'il dit : “Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés." Il dit : “Ceci est pour Mon serviteur, et Mon serviteur aura ce qu'il a demandé." [Rapporté par Muslim, Maalik, at-Tirmidhee, Abu Daawood, an-Nasaaee et Ibn Maajah] S B