Chaque consommateur est un émetteur d'alerte. C'est pourquoi, les consommateurs sont appelés à attirer l'attention de la fédération, ses associations locales ainsi que les directions du commerce lorsque des dépassements sont constatés. Une vigilance accrue qui appelle, néanmoins, des comportements nouveaux en matière de consommation. Face à l'envolée des prix, la FAC travaille, également, sur l'axe de la sensibilisation des consommateurs à rationnaliser leurs achats en fonction de leurs besoins. Pour M.Zebdi, “il est important de préciser ses besoins de consommation et d'en hiérarchiser les priorités en fonction du budget disponible". Pour lui c'est tout une culture de la consommation qu'il faut réintroduire auprès des citoyens en les amenant à prioriser les besoins essentiels des produits alimentaires pour la consommation d'une ou deux journées au maximum. Ainsi, le consommateur évite de provoquer un pic de consommation et partant participe au dysfonctionnement de l'offre et de la demande, ce qui provoquera la flambée des prix. La FAC estime que juguler l'inflation se joue aussi dans le rythme de consommation de chacun des foyers. Outre l'aspect tarifaire, l'union des consommateurs s'intéresse, également, aux volets sanitaires et environnementaux de la consommation. Ainsi, recommandation est formulée pour “ne pas acheter les produits périssables comme les viandes et dérivés, les œufs, le lait et dérivés, les pâtisseries orientales, les aliments préparés, les boissons et le pain sur la voie publique...". Ceux-là, souligne M.Harizi, présentent un véritable danger pour la santé.