“Une réflexion approfondie mérite d'être engagée du fait que le prix du pain n'a pas connu d'augmentation depuis plus de 16 ans", a indiqué, hier, le ministre du Commerce. Evoquant les préoccupations des boulangers, M. Mustapha Benbada a rappelé que les revendications des boulangers portaient sur l'effacement des dettes, la suppression du sucre et de l'huile du processus de panification, la réduction du poids du pain et la révision à la baisse du prix de l'électricité et du gaz, facilitation pour l'achat des groupes électrogènes, des cotisations versées à la Casnos et du prix de cession de la farine de 2 000 à 1 500 DA le quintal. Le ministre a proposé comme mesures au gouvernement l'acquisition de groupes électrogènes compte tenu des coupures d'électricité, occasionnant des pertes pour les boulangers, le rééchelonnement des dettes fiscales et bancaires (banques publiques), la réduction de l'Impôt forfaitaire unique (IFU) de 12% à 5% et la suppression de la taxe sur l'environnement. Suite à l'accord du Premier ministre, leur prise en charge est intervenue et consacrée dans le cadre des dispositions de la LFC 2012, à l'exemption la révision des prix à l'amont par les minotiers au profit des boulangers. Cependant, les boulangers estiment que ces mesures demeurent insuffisantes pour améliorer leur marge et persistent à revendiquer, soit la révision à la hausse du prix de la baguette du pain ordinaire à 10 DA au lieu de 7,50 DA, soit la réduction prix cession de la farine panifiable, ou bien la diminution du poids de la baguette de 250 grammes à 200 grammes. M. R.