Cet été, qui coïncide avec le mois du Ramadhan, les colporteurs ne chôment plus. Ils travaillent tout au log de la journée. Les M'silis sont obligés de se procurer ce liquide précieux chez ces colporteurs. Une citerne d'eau est vendue entre 800 et 1000 DA à M'sila. Les colporteurs d'eau sont devenus une caractéristique propre à cet été 2012 dans la capitale du Hodna. Pour ces citernes tractées généralement par des tracteurs de champ, elles sont, sans exagération, des centaines à sillonner les rues de la ville matin et soir en ce mois de Ramadhan. On sait que la plupart des colporteurs s'approvisionnent à partir des puits de la région, contrôlés ou pas, nécessité oblige ! Car une bonne partie de ces citoyens n'a presque aucune idée des conditions d'hygiène ni du lieu de la provenance de cette eau que les colporteurs ramènent dans des citernes plus ou moins propres. C'est le cas, par exemple, de ceux dont les citernes ne sont pas entretenues ou contiennent de la rouille. Mais les colporteurs affirment sur parole que l'eau est bonne à boire et qu'ils n'ont jamais eu de problème avec les consommateurs. L'on nous expliquera qu'aucun cas de MTH n'a été signalé dans la ville, mais le danger et réel avec le spectre de la prolifération des maladies à transmission hydrique (MTH) qui n'est jamais totalement écarté. C B