Nommé officiellement entraîneur du Doyen, le français Hervé Revelli nous a affirmé, hier, qu'il n'avait pas quitté le mouloudia d'Oran “de gaieté de cœur”, mais plutôt à cause “de toutes les difficultés” qui rendaient sa mission “quasi impossible”. “Vous savez pertinemment que j'avais vécu au MCO en six mois, ce que d'autres entraîneurs vivront en quinze ou vingt ans de service ! Les grèves des joueurs, le problème de la double présidence, le fait de travailler sans moyens et tous les avatars qui nous ont pourri la vie, Belatoui et moi, ces derniers mois, ont beaucoup pesé au moment de prendre ma décision. Je n'ai donc pas laissé tombé le MCO dont le public m'a vite abandonné. Je me sentais, d'ailleurs, très bien à Oran, une ville où il fait bon de vivre”, nous confiera l'ex-vert de la grande époque stéphanoise. Et d'ajouter : “Beaucoup de proches du club n'ont cessé, ces dernières 48 heures, d'exercer une certaine pression sur moi afin de faire machine arrière et de rester au MCO. Malheureusement pour ce dernier, ma décision est prise et ce, même s'il pense qu'avec l'avènement d'un nouveau président, les choses iront en s'améliorant.” Concernant le profil de son successeur à la tête des Rouge et Blanc d'El-Hamri, Revelli s'est montré catégorique. “Souvent, on cherche ailleurs ce qu'on a sous la main. Cela pour vous dire, qu'à mon avis, l'entraîneur idéal pour le MCO serait Omar Belatoui. Il connaît parfaitement la maison, il sait très bien diriger l'équipe et il a surtout partagé avec moi toute la phase aller au cours de laquelle, j'ai constaté qu'il apprenait vite et bien. Il n'y a aucun doute là dessus : Omar a le talent et l'expérience nécessaire pour bien gérer cette nouvelle fonction”, soulignera Hervé Revelli qui, n'ayant pu le faire, mardi après-midi, comme prévu initialement, devait rencontrer, hier, Meziane pour se diriger ensuite ensemble au bureau du notaire afin de résilier le contrat ayant lié les deux parties. A. K.