Ainsi donc, le technicien français Hervé Revelli a fini par “laisser tomber” le Mouloudia d'Oran pour son patronyme de la capitale. Les difficultés financières nées de la fameuse crise qui a longtemps ébranlé le club d'El-Hamri et dont ne cessait de se plaindre l'ex-gâchette stéphanoise, conjuguées au désir des responsables du MCA d'enrôler un coach étranger pour succéder à Noureddine Saâdi ont ainsi été les ingrédients principaux de ce premier “transfert à sensation” depuis l'ouverture du mercato. Revelli, qui n'a pas dirigé la séance d'entraînement d'hier matin, qui fut assurée par Omar Belatoui, était, en fait, à Alger, afin de négocier et de conclure son transfert au Doyen. Pour l'heure, aucun nom n'a été officiellement annoncé pour lui succéder à la barre technique du MCO et ce, même si l'on a évoqué pêle-mêle dans les milieux mouloudéens Noureddine Saâdi, Chérif El-Ouazzani, Abdellah Mechri et Habib Benmimoun. La piste du premier nommé a, cela dit, été vite abandonnée dans la mesure où il a, hier encore, affirmé qu'il n'entraînerait pas une autre équipe avant la fin de la saison. “Je l'ai à maintes reprises affirmé. Après le MCA, je n'entraînerai pas un autre club cette saison. Cette décision est irrévocable”, devait préciser Saâdi. Pour ce qui concerne Chérif El-Ouazzani et même s'il a laissé une porte ouverte, lors de l'élection de Mourad Meziane en affirmant que si ce dernier faisait appel à lui, il répondait favorablement, des éléments d'information laissent croire que si Tahar refuserait de prendre ledit poste, il resterait donc la piste Habib Benmimoun, entre autres entraîneurs connus et dont l'un d'eux pourrait succéder à Hervé Revelli. Contacté par nos soins, le président mouloudéen Meziane Mourad, qui a eu vent de ce qui se passait réellement, s'est contenté de nous affirmer : “Tant qu'il n'y a rien d'officiel, aucune décision ne sera prise.” Les précisions de Hadj Debbi L'ex-membre du directoire et futur membre du comité directeur de Meziane, Hadj Debbi, a tenu à nous préciser qu'il n'a jamais eu d'altercation avec Belkacem Bengaraâ, lors de l'AG élective. “Bien au contraire, je suis allé le saluer”, insista Hadj Debbi et d'enchaîner : “Il n'a donc aucun élément qui puisse justifier son départ.” A. K.