L'application des instructions annoncées par le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, dans le cadre de son communiqué, portant réponse aux incidences posées par les archs comme condition à toute entame de dialogue, n'était jusqu'à, hier, que partielle. Si selon certains délégués contactés par téléphone, l'instruction relative à la prise en charge du contentieux avec la Sonelgaz est appliquée par la direction de la Sonelgaz de Tizi Ouzou, qui a été instruite pour procéder au règlement de ce contentieux relatif aux factures impayées, depuis le début des évènements de Kabylie, l'annulation des poursuites judiciaires à l'encontre des délégués du mouvement citoyen n'est, en revanche, pas appliquée, selon Mustapha Mazouzi, ex-détenu de Tizi Ouzou, qui nous a confirmé, après avoir pris attache avec le tribunal de Tizi Ouzou, que la liberté provisoire, qui concerne 34 détenus, est toujours de mise. Selon ce même délégué, la mesure du contrôle judiciaire a été levée pour certains délégués dont Belaïd Abrika, Mohammed Nekah et Rachid allouache, mais cela ne veut nullement dire que les poursuites sont annulées, donc ces délégués peuvent être embarqués à n'importe quel moment. Mustapha Mazouzi qui, pour rappel, a été refoulé aux frontières tunisiennes la semaine dernière, compte, aujourd'hui, déposer plainte contre le premier responsable de la Sûreté nationale pour “abus d'autorité et harcèlement policier”. S. L.