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Désaccord autour de “la feuille de route”
Les archs et la réponse à apporter à Ouyahia
Publié dans Liberté le 10 - 01 - 2004

Les coordinations sont partagées sur le délai pour la désignation de la délégation qui ira dialoguer avec Ouyahia.
Pour un premier coup d'essai, ce fut sans nul doute un coup de maître : Ahmed Ouyahia a non seulement réussi à “subjuguer” les délégués qui ont pris part aux discussions préliminaires sur les “incidences”, mais a aussi réalisé l'exploit fort inédit de lever le “scellé” sur la plateforme d'El-Kseur, puisque, désormais, le dialogue autour de sa mise en œuvre inclura le point relatif aux “indus élus”. Autre effet collatéral : semer quelques suspicions dans les rangs des archs.
Hier, à Azib-Ahmed, dans la périphérie sud de Tizi Ouzou, le conclave de l'interwilayas des archs, destiné à apporter la réponse appropriée au protocole d'accord convenu, sous réserve, entre le chef de l'exécutif et les 11 délégués désignés par l'Interwilayas de Boudjellil, n'a pas été une sinécure.
On a même failli en fin d'après-midi céder à la tension. Et pour cause, le refus de la Coordination intercommunale de Béjaïa (CICB) et la Cccwb (Bouira) notamment de concéder à la demande de la Coordination des archs et daïras de Tizi Ouzou (CADC) pour la procédure de désignation d'une délégation qui ira à la rencontre d'Ouyahia pour entamer la dialogue sur la mise en œuvre de la plateforme d'El-Kseur, un vocable curieusement supprimé et qui n'a pas manqué de susciter les interrogations de certains délégués. Si les délégués de Tizi Ouzou se sont montrés “pressés”, invoquant la contrainte du temps par rapport au rendez-vous de la présidentielle, pour mettre sur pied la fameuse délégation, tel n'était pas la cas de leurs collègues de Béjaïa et de Bouira qui ont demandé d'une part, un délai d'une semaine, le temps, ont-ils argué, de “vérifier sur le terrain l'application des incidences”, et d'autre part, “se donner le temps nécessaire pour provoquer un conclave wilayal de nature à bien réfléchir sur la question et de définir les critères et le profil des délégués devant faire partie de la délégation”.
Après quelques conciliabules, les délégués de Tizi Ouzou ont fini par concéder à la désignation de la délégation lors d'un conclave interwilayal, mardi prochain, alors que les délégués de Béjaïa maintenaient toujours la date de jeudi prochain.
à l'heure où nous mettons sous presse, les débats se poursuivent toujours sur la question. Peu de temps avant, Belaïd Abrika avait claqué la porte de la présidence du conclave, avant de revenir quelque temps après, visiblement pour exprimer son mécontentement devant “la tournure” des évènements. Mais il n'y avait pas uniquement que l'histoire de “la délégation” qui a suscité la polémique. Le choix du lieu devant abriter le prochain conclave a également donné lieu à de “chaudes empoignades”. C'est finalement Tizi Ouzou qui a eu le dernier mot au détriment de Béjaïa.
“Zones d'ombre”
Si la question de la désignation de la délégation, dont le nombre serait de 20 comme le souhaiterait la CADC, selon certaines sources au sein de celle-ci, et les questions inhérentes au mode de désignation qui aiguisent manifestement certaines ambitions ont constitué le point de discorde entre les délégués des diverses coordinations, le consensus pour aller à la mise en œuvre de la plateforme d'El-Kseur n'a pas été de tout repos. Il aura fallu des heures de concertation pour aboutir à l'accord d'aller à la mise en œuvre avec cependant l'exigence de discuter le point relatif aux “indus élus” en premier lieu. Ouyahia est ainsi tenu de satisfaire cette exigence, sans quoi le dialogue ne sera pas engagé sur la mise en œuvre. Toutefois, l'empressement de la CADC à “aller vite en besogne”, —qui a estimé au passage que les cinq incidences ont été satisfaites et qu'il appartient, désormais, au mouvement de dégager la commission qui aura à se pencher sur la question de la défiscalisation au cas par cas, de vérifier la libération des détenus, d'établir la liste des travailleurs licenciés...— a suscité moult interrogations. “Pas de mise en œuvre sans le départ des indus élus”, rappelle le délégué de Timezrit. “Ouyahia a répondu uniquement aux incidences d'argent, mais pas politiques”, fait observer un autre délégué. “On a l'impression que le processus nous échappe”, estime de son côté le délégué de Tifra. La même inquiétude a été aussi soulevée par un délégué de la commune de Béjaïa.
“Le fonctionnement de la structure a semé le trouble. Il y a un déficit de confiance. Nous devons nous assumer, nous ne serons pas des suivistes”, fait-il allusion à la CADC. “Il faut que le chef du gouvernement fasse des éclaircissements publics par rapport aux points relatifs aux indus élus”, estime pour sa part Bezza Benmansour. Mais le plus curieux, sans doute, était ce discours panégyrique développé par certains délégués à l'endroit d'Ouyahia. “Il a été très conciliant”, a indiqué un délégué avant que le délégué Bounadi ne lâche dans un lapsus “on a tardé 50 heures par stratégie pour qu'ils ne disent pas que c'est préfabriqué !”.
Quant à Hakim Kacimi, il a affirmé que lui et ses collègues auraient dit à Ouyahia “qu'aucun parti politique ne peut parler au nom de la Kabylie”. “Nous sommes les seuls interlocuteurs”, lui auraient-ils dit, selon le délégué de Bouira. Il est à noter enfin que selon certaines sources, des délégués ayant participé à la dernière rencontre, envisagent sérieusement de mettre la clé sous le paillasson.
K. K.


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