Cette deuxième édition de la Fête de la figue de Barbarie a été également l'occasion de sensibiliser la population locale à renouer avec la culture ancestrale de ce produit du terroir. L'association culturelle Sahel, en collaboration avec le comité du village Sahel (commune de Bouzeguène), a organisé, dernièrement, la deuxième édition de la Fête de la figue de Barbarie. L'ouverture de ce festival a été donnée en présence du chef de daïra, Messaoud Boularès, du P/APC de Bouzeguène, Mourad Sadji, du P/APW de Tizi Ouzou, Mahfoud Belabbas, et devant un nombreux public venu manifester son intérêt pour l'événement. Cette édition a permis à l'événement d'être inscrit dans l'agenda des festivités du village et intégré dans le calendrier des fêtes régionales, comme l'a d'ailleurs confirmé le président de la commission agriculture et pêche à l'APW, Djouzi Meziane. Cette deuxième édition de la Fête de la figue de Barbarie a été également l'occasion de sensibiliser la population locale à renouer avec la culture ancestrale de ce produit du terroir. L'association Sahel s'investit depuis l'an dernier pour fêter la figue de Barbarie qui, comme la figue fraîche ou l'olive, constitue de nos jours une valeur inestimable pour tous les ménages. Ce fruit est à la fois redouté pour ses épines, mais apprécié pour son goût et ses vertus diverses. Excessivement riche en vitamines et en matières calorifiques, la figue de Barbarie “akarmous" possède également des propriétés médicinales qui permettent, selon une revue scientifique, de venir à bout de nombreuses maladies telles que l'obésité, le cholestérol, le diabète, l'artériosclérose, les troubles gastriques et l'ulcère, les troubles de l'appareil urinaire, le cancer de la prostate et du côlon, l'angoisse, la peur, l'inquiétude chronique, etc. Les organisateurs ont initié une variété d'activités artisanales, rurales, traditionnelles, sportives et culturelles. Une conférence sur la figue de Barbarie et sur l'environnement a été présentée par le technicien Bélaïd Hamoum. Le village Sahel est réputé pour ses cactus sur les périmètres qui longent l'oued Sahel, au sud du village. La culture du figuier de Barbarie est parfaitement incorporée dans l'agriculture locale, qui, en plus des cultures maraîchères, constitue pour les foyers une source de revenus appréciables durant la saison estivale. On pourrait certainement envisager son exportation pour la consommation et la production de cosmétiques à base de fleurs ou de palettes de cactus. Le village Sahel a donc décidé de fêter chaque année ce fruit nourricier en lui procurant une seconde vie. Un projet que les jeunes de Sahel avaient longtemps en tête. C. N O