“Cette situation de surcharge est le fruit amer né des réformes. Nous allons avoir des classes de 50, voire 55 élèves dans plusieurs établissements scolaires du secondaire", affirme un professeur de langue étrangère. Les parents d'élèves, les syndicats autonomes ainsi que les élèves tirent la sonnette d'alarme sur le problème récurrent de la surcharge des classes pour cette année scolaire 2012-2013. “Cette situation de surcharge est le fruit amer né des réformes. Nous allons avoir des classes de 50, voire 55 élèves dans plusieurs établissements scolaires du secondaire", affirme un professeur de langue étrangère. Face à cette situation, la wilaya d'Oran a programmé la réalisation de 11 lycées et 9 collèges répartis à travers toute la wilaya. D'autre part, 252 professeurs d'enseignement secondaire seront recrutés, conformément au concours récemment organisé. Les futurs enseignants, apparemment sans formation pédagogique, auront la lourde tâche d'assurer des cours dans des classes surchargées. “La violence dans les lycées est une réalité. Les enseignants sont souvent humiliés par des lycéens perturbateurs", confie une enseignante. En effet, plusieurs élèves ont été traduits en conseil de discipline et des plaintes ont été mêmes déposées en justice contre des parents agressifs à l'égard de certains professeurs. En outre, le ministère de tutelle semble avoir fléchi sa position en ordonnant le versement intégral du rappel de 24 mois. “On croit savoir que la tutelle a instruit la direction de l'éducation d'Oran pour le versement rétroactif de 24 mois (de 10 à 20 millions de centimes) pour la première semaine de septembre. Le cas échéant, nous prendrons les mesures qui s'imposent", a averti une syndicaliste. Concernant les cantines scolaires, le ramassage scolaire et la prime présidentielle de 3000 DA, la wilaya et les communes ont consenti de gros efforts pour une rentrée scolaire satisfaisante. Reste à régler le problème épineux lié aux travaux d'étanchéité dans des établissements scolaires qui présentent un risque majeur pour les élèves. Certains enseignants n'hésitent pas à mettre cet état de fait sur le compte des autorités locales. À titre illustratif, le CEM d'Oued Tlélat 2, tout comme ceux de Sidi El-Bachir en sont le parfait exemple. Depuis plus de trois ans, les parents sont confrontés à la surdité des pouvoirs publics et à l'indifférence des élus locaux. Cette situation se répercute négativement sur le rendement scolaire, compte tenu de l'état des lieux des salles de cours qui suintent de partout. Conséquence : des heures de cours non assurées suite à l'évacuation des élèves à chaque fois qu'il pleut. N B