Le siège de la direction de l'éducation de la wilaya d'El-Tarf est pris d'assaut depuis mardi dernier par des dizaines de candidats recalés au concours de recrutement des enseignants dans les trois cycles, à savoir le primaire, le moyen et le secondaire, organisé par le ministère de tutelle. Les candidats recalés dénoncent les pratiques peu orthodoxes des sélectionneurs (éducation et fonction publique). En effet, les listes affichées récemment ne portent que des noms qui reviennent à chaque concours organisé par le ministère, selon les protestataires. Par ailleurs, les jeunes candidats dénoncent le déroulement des épreuves d'entretien. Certains affirment que des licenciés de 2012, sans aucune expérience, ont été reçus au test, alors que des professeurs suppléants comptabilisant plusieurs années de travail ont été purement et simplement recalés. Des candidats nous ont affirmé qu'en langues étrangères, les membres du jury parlaient en arabe dialectal, alors qu'ils avaient la mission de jauger les candidats dans leur spécialité, à savoir l'anglais ou le français. Notons que pour le recrutement de quelques enseignants du primaire, moins d'une cinquantaine, deux mille candidats ont postulé. Hier encore, les recalés exigeaient l'annulation de ces concours. T B.