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Sit-in des enseignants suppléants
CONSTANTINE
Publié dans L'Expression le 11 - 12 - 2001

Les enseignants suppléants qui ont reçu des notifications mettant fin à leurs contrats de travail au sein des établissements de l'éducation tous cycles confondus, nous ont fait part de leur indignation quant à la décision prise par la Direction de l'éducation la qualifiant d'injuste et d'arbitraire.
Que s'est-il passé réellement? Pour en savoir plus, nous nous sommes rapprochés des enseignants contestataires qui, depuis le mois de novembre, observent des sit-in devant le siège de la Direction de l'éducation, avec des pancartes à la main où on peut lire: «Réintégrez-nous», «Non à la hogra» et «appliquez le décret ministériel 1537», etc.
Les enseignants en question, diplômés de l'enseignement supérieur (DES) en biologie, physiologie animale et physiologie végétale ont décroché des contrats de 3 mois renouvelables et ont enseigné au niveau des établissements de l'enseignement dans des zones déshéritées et à haut risque.
Ils ont travaillé dans des conditions très dures, supportant toutes les misères du monde tels le froid de l'hiver, les frais de transport, les risques de la route... Après avoir exercé pendant une durée allant, selon les enseignants, de 4 à 12 ans, la Direction de l'éducation leur a adressé une notification mettant fin à leur contrat de travail. Par ailleurs, la Direction de l'éducation a recruté d'autres enseignants suppléants qui, selon les protestataires, n'ont pas les mêmes diplômes qu'eux. Dans ce contexte, les enseignants nous ont exhibé l'arrêté ministériel n°1537 daté du 2 septembre 2000 qui stipule le recrutement des enseignants ayant des licences en plusieurs spécialités y compris la biologie et la physiologie animale et végétale. En revanche, les mêmes protestataires nous ont montré une copie d'un télégramme émanant des services de la Direction générale de la Fonction publique, daté du 14 avril 2001, adressé à l'inspection de la fonction publique de la wilaya de Blida. Le contenu de ce télégramme est identique à l'arrêté n° 1537 et dont l'article 3 stipule que les personnes ayant des diplômes universitaires équivalents ou supérieurs à une licence peuvent être recrutées en tant que suppléants au sein des établissements de l'éducation.
Si on se réfère à l'arrêté ministériel cité et au télégramme de la Fonction publique, on constate que la notification de cessation du contrat adressée aux enseignants s'est faite d'une manière injuste et arbitraire.
En outre, les enseignants nous ont fait part que le directeur de l'éducation a intimé l'ordre aux agents de sécurité de l'académie (DE) d'utiliser la force pour évacuer les protestataires. Selon ces derniers, les agents de sécurité ont agressé une enseignante en la battant et la malmenant à terre, lui causant plusieurs blessures qui lui ont valu 4 jours d'arrêt de travail délivrés par le médecin légiste.
Par ailleurs, ces enseignants ne comptent pas baisser les bras. Dans leur démarche, ils ont interpellé le wali de Constantine d'intervenir personnellement pour mettre fin à cette comédie qui n'a que trop duré. Et ils ont saisi le ministre de l'Education et le ministre de l'Enseignement supérieur pour régler leur problème au plus vite et en toute transparence. En revanche, une association dénommée Association de la protection des enseignants suppléants sera créée dans les prochains jours et elle introduira une action en justice à l'encontre du directeur de l'éducation, qui, selon eux, est la source de leurs problèmes.
Il faut signaler, en outre, et pour avoir plus d'informations sur les aboutissants de cette affaire, nous nous sommes rapprochés de M. Ahmed Guellil, directeur de l'éducation de Constantine, qui nous a confirmé que «tout ce qui a été dit est faux», et il ajoute: «Que tout recrutement doit être fait dans le cadre du statut particulier du secteur de l'éducation.» Et par là même, il invite les enseignants protestataires à participer aux concours de recrutement qui s'organisent annuellement au niveau de l'ITE et postuler aux postes au même titre que tous les concurrents. Concernant les sit-in observés par les enseignants exclus, le directeur les qualifie de manoeuvres et manipulations partisanes que des forces occultes utilisent comme moyen de pression voyant l'approche des élections.
Par ailleurs, le directeur nous a fait part que seuls les diplômés de l'Ecole normale supérieure (ENS) sont prioritaires pour les postes d'enseignants et que ses services ont réintégré et pris en charge en collaboration avec les services de la fonction publique 71 Professeurs certifiés du fondamental (PCF) tous diplômés de l'ENS.
Enfin, cet épisode n'a pas encore vu le bout du tunnel. Les protestataires campent sur leurs positions tout en affirmant que le ministère de tutelle n'est pas au courant de cette affaire et que ce problème existe uniquement à Constantine.
Donc, la balle est dans le camp du ministère de l'Education et du ministère de l'Enseignement supérieur qui doivent trancher dans cette affaire car les choses risquent de s'envenimer.


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