Les déclarations du président du Comité olympique algérien, rapportées en pages 2 et 3 dans la presse, ont été qualifiées de mensongères et trompeuses. Ces propos du président du COA exigent de la part de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) d'apporter quelques précisions : Selon M. Hanifi, l'athlète Makhloufi Taoufik "est un athlète boursier du COA". Or, et c'est vérifiable, l'athlète n'a bénéficié d'aucune forme d'aide ou de soutien de la part du COA. Une bourse olympique est financière, elle est destinée à soutenir la préparation d'un athlète en vue d'un objectif. Or, le COA n'a contribué en rien dans le succès et la réussite de Taoufik Makhloufi qui n'a bénéficié d'aucune bourse, ni en dinars algériens ni en devises, de la part du COA. Dans le cas contraire, M. Hanifi est appelé à en apporter la preuve. Concernant la disqualification temporaire de Taoufik Makhloufi du 1500 m à Londres, le président du COA prétend avoir réglé le problème personnellement. Alors que ce sont le chef de mission, M. Azzoug, le DTN de la FAA, M. Boubrit, ainsi que Dr Bensoltane et nous-mêmes qui avons œuvré et veillé au règlement de ce faux problème. Sur ce, la FAA tient à remercier vivement le chef de mission de la délégation algérienne aux JO de Londres, Azzoug Mohamed, et Dr Bensoltane Zahir, pour n'avoir ménagé aucun effort dans le cadre du règlement de cette affaire. Concernant la déclaration du président du COA, affirmant que le succès de Taoufik Makhloufi était "le fruit du hasard", ceci témoigne on ne peut plus clairement de sa méconnaissance totale et de son ignorance du travail qui se fait au sein des fédérations sportives nationales, à moyen et long termes. De notre point de vue, cette lacune du COA n'est pas une surprise. Nous en voulons pour preuve le fait qu'il n'y a eu aucune réunion de concertation, ni d'évaluation de nos programmes, d'une manière générale, depuis son élection, en 2009. Plus concrètement, nous invitons les lecteurs à apprécier l'état de la préparation (en Algérie et à l'étranger) de Taoufik Makhloufi, soutenue et financée par la FAA et le ministère de la Jeunesse et des Sports, de 2009 jusqu'aux Jeux de Londres 2012 et même au-delà. Bien évidemment et conformément à ses prérogatives et sa raison d'être, la FAA est d'ores et déjà en train de finaliser l'étude des programmes de stages de Taoufik Makhloufi, ainsi que de tous les athlètes de l'élite nationale d'athlétisme. Des programmes qui, comme chaque année, seront pris en charge et soutenus pour l'année 2012 et pour les années à venir.