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9 personnes décédées dans un puits à contantine
Un gaz toxique à l'origine du drame
Publié dans Liberté le 02 - 09 - 2012

Les premiers éléments de l'enquête du drame de la cité des Quatre-Chemins, non loin de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, plaident que l'hydrogène sulfurisé accumulé dans la partie basse du puits serait à l'origine du décès des 9 personnes.
Au lendemain du drame qui a endeuillé, vendredi soir, quatre familles dont les enfants ont prématurément péri dans un puits, les premiers éléments de l'enquête déclenchée immédiatement par les services de la gendarmerie de la wilaya de Constantine ont révélé que “l'hydrogène sulfurisé accumulé dans la partie basse du puits serait à l'origine de l'accident". Toujours, selon le rapport des services de sécurité, “l'accumulation du gaz a été favorisée par l'absence de mesures de sécurité dans un puits de fortune construit à l'intérieur même de la ferme". La même enquête ajoute que ce puits, creusé dans un endroit inadapté, dans une maison située au lieu-dit Quatre- chemins, à l'entrée de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, n'obéissait à aucune mesure de sécurité, dont la ventilation, ce qui a favorisé l'accumulation de ce gaz toxique.
En effet, la première victime, voulant nettoyer le puits à l'aide d'une pompe à eau fonctionnant au mazout, est descendue au fond mais n'a pas pu remonter. Son frère, voulant lui porter secours, descend à son tour mais finit également par s'étouffer.
Ils sont suivis successivement par les autres, ainsi qu'un voisin qui tente également de les aider, mais il sera pris au piège, lui aussi. Alertés, deux pompiers qui ont essayé de les sauver, trouveront la mort.
Usant d'un matériel de sauvetage spécialisé, les agents de la Protection civile ont réussi à sauver la vie d'un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années (autre frère des victimes) qui s'est également précipité au secours de ses aînés.
Quatre autres éléments de la Protection civile ont pu être secourus et évacués vers l'hôpital de la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Hier, les deux cimetières, dont l'un situé à la cité Zouaghi et l'autre à la cité El-Guemmas n'arrivaient plus à contenir les centaines de personnes venues assister à l'enterrement des victimes du puits. Neuf personnes, à savoir cinq frères et leur cousin, un voisin ainsi que deux sapeurs-pompiers ont, rappelons-le, perdu la vie vendredi, dans un puits.
Plus les minutes passaient et plus la place grouillait de monde, avant même l'arrivée des dépouilles de la morgue de l'hôpital militaire d'Ali-Mendjeli, ce qui a nécessité la mise en place d'un important cordon sécuritaire sur les lieux. La famille et notamment la mère des cinq frères, à savoir Djamel, Chérif, Abdelmadjid, Tarek et Samir âgés respectivement de 40, 36, 30, 28 et 26 ans, étaient inconsolables.
Leurs visages étaient vidés de toute expression, comme s'ils ne comprenaient pas encore ce qui leur arrivait. Sur les lieux, on a constaté que tous les commerces ont baissé rideau.
La plus grande partie des habitants de la cité n'ont pas rejoint leur lieu de travail car ils tenaient à être présents pour l'enterrement.
Les sept personnes décédées ont été inhumées au cimetière de la cité Zouaghi, tandis que les deux pompiers ont été enterrés au cimetière d'El-Guemmas en présence du directeur général de la Protection civile, Mustapha El-Habiri, et des autorités locales civiles et militaires.
Ce drame soulève plusieurs questions. Si l'absence de l'administration est criante dans ce cas puisque l'enquête de la GN révèle que l'endroit où le puits a été creusé n'est pas conforme, il s'agit de savoir si les premiers sapeurs-pompiers, qui ont tenté de sauver les personnes bloquées dans le puits et qui ont péri à leur tour, avaient un matériel adapté pour ce genre de situations, en l'occurrence des masque à gaz. Autrement dit, les sapeurs-pompiers qui ont payé de leur vie le laisser-aller de l'administration et l'irresponsabilité des citoyens étaient-ils dotés d'équipements nécessaires pour effectuer une telle intervention ? Force est de constater que l'affaire de Constantine était tellement banale qu'elle pouvait être évitée.
SOUHEILA B./INES B.


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