“On peut accroÎtre considérablement par la mobilité le vivier des jeunes esprits qui n'hésitent pas à se diriger vers la recherche et n'ont plus peur alors de s'y trouver définitivement enfermés. Elle ne contraint pas les chercheurs dont l'étincelle s'est éteinte à demeurer jusqu'à leur retraite dans le laboratoire qu'ils encombrent et dont ils amoindrissent l'efficacité. Leur départ pour une autre fonction peut fort bien, non pas menacer, mais accroître leur sécurité. Quant à la bureaucratie, les procédures administratives sont liées au code des marché, et par voie de conséquence c'est un fait du législateur et non pas de l'administration universitaire. Pour que les directeurs de laboratoire, surtout de la filière scientifique, soient ordonnateurs, ils doivent être formé en matière de réglementation liée à la gestion et surtout aux marché publics, et accompagnés d'un organe de contrôle pour protéger ces chercheurs d'une éventuelle violation de la loi qui portera préjudice à la communauté universitaire. Aussi, les crédits doivent être multiples. Il est bon que s'ajoutent, aux subventions de l'Etat, des subventions dues à l'initiative individuelle. S. B.