Le ministre a expliqué que des facilitations leur ont été accordées pour pouvoir suivre leurs études en Algérie. “Toutes les demandes d'inscription formulées par des étudiants syriens dans nos universités ont été acceptées. Aucun problème n'a été enregistré concernant ce point et nous avons mis à leur disposition toutes les facilitations possibles", a déclaré, jeudi, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, à Constantine. Le ministre, qui était en visite d'inspection et de travail, a, par ailleurs, annoncé que la célébration du 16 Avril de l'année prochaine se déroulera dans la capitale de l'est du pays. “Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a accordé à cette wilaya, symbole du savoir et de la science, d'importants projets pour améliorer ses capacités en matière d'encadrement pédagogique", a expliqué le ministre, lors d'un point de presse organisé à l'issue de sa visite. Et d'ajouter : “La nouvelle ville universitaire de Constantine a des missions nationales. Elle doit contribuer au développement scientifique, économique, social et culturel." Lors de sa visite dans cette nouvelle ville universitaire au niveau d'Ali-Mendjeli, Rachid Harraoubia l'a qualifiée d'“exploit extraordinaire". “Cette ville universitaire comprend de nouvelles structures pour la recherche, à titre d'exemple, le centre de recherche sur la pharmacie et l'unité de recherche sur la santé et le diagnostic", dira-t-il. Le représentant du gouvernement a déclaré encore que 8 000 places pédagogiques et 6 000 lits seront réceptionnés d'ici la fin du mois d'octobre prochain. Evoquant la situation de l'université algérienne, le ministre a affirmé qu'elle souffrait de “manque de visibilité" et l'utilisation des moyens de communication et d'information lui a permis de dépasser cette phase. Se voulant convaincant, le ministre a rappelé la place “honorable" de l'université algérienne dans le classement des universités de Shanghaï (Academic Ranking of World Universities) même si, a-t-il souligné, des points sont comptabilisés en défaveur de nos universités concernant le critère de recrutement des lauréats du Prix Nobel. Interrogé sur les universités privées en Algérie, M. Harraoubia a précisé qu'aucune demande n'a été déposée depuis la décision de l'ouverture, il y a presque 5 ans, du champ pour la réalisation des universités privées. Enfin, le ministre s'est rendu à l'Institut des sciences vétérinaires et à celui de la nutrition et des technologies agricoles (Inata) où les infrastructures ont été renforcées par 1 000 places pédagogiques. S B.