Invité de la Chaîne I de la Radio nationale, M. Ghlamallah a indiqué que la mission algérienne “sera au service de tous les hadjis algériens sans exception, qu'il s'agisse de ceux qui partiront avec l'Office national du hadj et de la omra ou par le biais d'agences de voyages", soulignant que la mission se rendra aux Lieux saints de l'islam quatre jours avant l'arrivée des hadjis algériens “en vue de les accueillir dans les meilleures conditions". Les trois premiers voyages sont prévus le 26 septembre, à raison de quatre vols/jour, a-t-il précisé, indiquant que le dernier voyage s'effectuera cinq jours avant l'escalade du mont Arafat. Les hadjis ont été pris en charge par l'office ou par des agences de voyages, a souligné le ministre, précisant que “le cahier des charges impose aux agences de voyages d'assurer une bonne prise en charge aux pèlerins, en matière de transport et d'hébergement". “Les hadjis seront accompagnés d'un imam et de deux encadreurs lorsqu'ils monteront dans l'avion", a rappelé M. Ghlamallah, ajoutant que le nombre des encadreurs, “qui est déterminé par les autorités saoudiennes, est de 800 encadreurs pour toute la mission algérienne". Concernant l'éloignement des résidences des hadjis de la mosquée de La Mecque, notamment avec les travaux d'extension dont elle fait l'objet, M. Ghlamallah a dit que les résidences qui étaient situées à 500 mètres de la mosquée “n'existent plus en raison des travaux d'extension", soulignant que les résidences de la mission algérienne se situent à “1 000 mètres et plus" de la mosquée de La Mecque et que plusieurs moyens de transport ont été prévus à cet effet. “Les résidences louées à Médine ne posent pas de problème en raison de leur proximité de la mosquée", a-t-il précisé. Par ailleurs, le ministre des Affaires religieuses a affirmé que le volume de médicaments devant être transportés aux Lieux saints s'élevait à 10 tonnes, soit le double de celui de l'année dernière. La liste des médicaments doit être approuvée par le ministère saoudien de la Santé, a-t-il dit. Les médicaments dont la date de péremption est proche seront récupérés pour être utilisés dans les hôpitaux à la fin du hadj, alors que les autres médicaments seront stockés au siège de la mission pour être utilisés lors des prochaines saisons de pèlerinage. “Les membres de la mission médicale ont été répartis sur les différents centres de La Mecque, de Médine et de Djeddah pour être au service des pèlerins algériens", a indiqué le ministre, soulignant que “le nombre de hadjis refusés cette année par la commission médicale en raison de la gravité de leur maladie se situe entre 40 et 50 cas". R. N./APS