Organisée par les laboratoires Pfizer Pharm Algérie, en collaboration avec l'association Etoile sportive, à la Maison de jeunes de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, cette manifestation a vu la participation de médecins et de spécialistes du service de neurologie du centre hospitalier universitaire Ibn-Badis. Pas moins de 100 000 personnes en Algérie, dont 150 recensées à Constantine, sont atteintes de la maladie d'Alzheimer, une maladie identifiée en 1906 par le docteur Alois Alzheimer, neuropsychiatre allemand. C'est ce qui ressort d'une journée portes ouvertes sur la maladie d'Alzheimer, organisée par les laboratoires Pfizer Pharm Algérie, en collaboration avec l'association Etoile sportive, jeudi dernier, à la Maison de jeunes de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, à Constantine. Cette manifestation, qui coïncidait avec la journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer, a vu la participation de médecins et de spécialistes du service de neurologie du centre hospitalier universitaire Ibn-Badis. Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative qui détruit les cellules du cerveau d'une façon lente, progressive et irréversible. Elle entraîne également une détérioration progressive des fonctions cognitives (intellectuelles) retentissant sur les activités de la vie quotidienne avec une perte progressive de l'autonomie et qui touche le plus souvent les personnes âgées de plus de 65 ans. “C'est une maladie dont on ne connaît pas encore les mécanismes intimes, mais il y a des facteurs de risque comme la HTA (hypertension artérielle), le tabac, etc. Ces derniers peuvent facilement générer cette maladie", a déclaré Hamri Abdelmadjid, professeur et chef de service de neurologie au CHU de Constantine. Cette initiative, qui est la première du genre en Algérie, a pour objectif la sensibilisation des citoyens à cette maladie, son encadrement et la prise en charge des malades qui en sont atteints. Aussi, l‘association Etoile sportive s'adresse aux citoyens et aux familles de malades en leur signalant l'importance de la prise en charge de celui-ci. Concernant le diagnostic de cette maladie, notre interlocuteur dira que celui-ci “doit être fait au stade précoce par un examen simple qui est l'interrogatoire et le dialogue avec le malade ou bien sa famille en cas d'évolution de la maladie." Et d'ajouter : “Nous faisons deux séances de consultations spécialisées de mémoire par semaine, car ces séances prennent généralement beaucoup de temps, une heure et parfois plus, et servent à écouter, examiner et éliminer certains diagnostics différentiels concernant cette maladie." Le meilleur traitement, toujours selon le professeur, est la précocité et les médicaments qui existent actuellement et surtout par les moyens socio-psychologiques. I B.