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FARID BENYOUCEF, AUTEUR DU ROMAN “LES AMANTS DE CORDOUE"
“C'est une Cordoue imaginaire, sublimée"
Publié dans Liberté le 24 - 09 - 2012

Le romancier était présent, samedi dernier, au 17e Salon international du livre d'Alger (Sila), pour procéder à une vente-dédicace de son dernier livre. Il revient dans cet entretien sur ses motivations à écrire une histoire d'amour.
Liberté : Pouvez-vous présenter en quelques mots les Amants de Cordoue ?
Farid Benyoucef : C'est une histoire d'amour dont le fond vise l'émigration clandestine. La harga n'est que la résultante de l'histoire d'amour, ce n'est pas l'objet du roman.
Les deux héros sont obligés de quitter leur pays pour l'Espagne dans le seul but de vivre leur amour.
Au commencement, c'est un journaliste qui part en Espagne pour un reportage sur el-harga.
Il rencontre un harag originaire de Sétif, un vieux philosophe désabusé qui lui dit : “Je sais que tu viens pour les harragas.
Mais cela ne sert à rien d'écrire sur eux, tout le monde écrit sur les clandestins, si tu veux écrire une histoire faite de chair et de sang et qui a remué les gens, je te raconterais l'histoire d'un harag qui a "brûlé" la mer pour l'amour d'une femme."
Amir est un jeune étudiant qui part à Paris pour terminer ses études. Il rencontre cette jeune fille, une Française d'origine algérienne (d'un père harki).
Les deux personnes vivent une belle histoire. Mais, le visa d'Amir expire au bout de trois mois et, à partir de ce moment-là, commencent les problèmes et une péripétie incroyable.
Pourquoi l'amour ?
J'avais envie d'écrire sur une histoire d'amour pour faire sortir les Algériens de la mortification, du désespoir et de la harga économique.
Dans votre roman, on retrouve deux personnages importants : le journaliste et le Sétifien...
J'avais besoin de deux voix.
C'est un roman à deux voix : on retrouve la voix du journaliste dans le prologue et l'épilogue.
Quant à la voix du Sétifien philosophe, elle raconte l'histoire de ces deux amants. C'est assez bien imbriqué.
Pourquoi avoir choisi el-harga vers l'Espagne ?
J'ai abordé el-harga en Espagne, parce que le personnage est licencié en histoire de l'art. Pour cet homme, le seul pays qui puisse abriter son amour est l'Espagne. Il pense à l'Andalousie heureuse, il veut retrouver dans l'Espagne actuelle l'Andalousie de l'époque : tolérante où vivaient les trois religions en harmonie. Il avait la certitude de ne pas être expulsé d'Espagne. Les deux amoureux se séparent. Comme elle est citoyenne européenne, elle part à Cordoue, et Amir embarque sur une felouque à partir de Mostaganem pour rejoindre sa moitié. Mon choix s'est porté sur ce pays par rapport à l'histoire, la civilisation et la géographie que nous partageons. Le quart du roman se déroule à Cordoue, et je n'ai jamais été dans cette ville. J'ai pris les repères (rues, boulevards) en effectuant des recherches, j'avais décidé de ne pas y aller avant d'avoir fini le livre pour préserver l'imaginaire et pour ne pas être influencé. Je voulais avoir ma Cordoue imaginaire, une Cordoue sublimée.
Êtes-vous imprégné de cette culture ?
Je suis très imprégné de la littérature d'Amérique latine et espagnole. Je suis aussi un très grand lecteur de la littérature latino-américaine, notamment Carlos Fuentes, Mario Vargas Llosa, Georges Amado et Gabriel Garcia Marquez.
H. M.


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