Citoyens particulièrement actifs et plutôt privilégiés, les Israélites de France ne connaissent ni le chômage, ni la récession, ni quoi que ce soit qui ressemble à la crise. Ils sont dans le commerce, dans l'industrie, dans les affaires et bien sûr dans les médias. Aux commandes de tout ce qui se décide, ils sont arrivés, grâce à leurs relais et à leur puissant lobby, à jouer de leur Shoa jusqu'à donner mauvaise conscience à toute une nation. Ce qui explique pourquoi des responsables de la République, parfois au plus haut niveau, se sentent dans l'obligation morale de se recueillir presque chaque semaine dans un mausolée différent en hommage aux victimes de la guerre. Cela peut être une vieille gare de triage, un ancien dépôt, bref tout ce qui rappelle aux Français la compromission de leur pays avec le régime nazi. Et à force de tirer sur la corde du repentir, les Israélites sont devenus quasiment intouchables dans l'Hexagone comme s'ils vivaient sous une cloche de protection. Au point que si un de leurs adolescents était agressé dans la rue ou dans un train, c'est toute le France qui tournerait de l'œil... Le lendemain à la télévision, l'opération com des parents est déjà réglée sur du papier à musique : la maman pleure un petit chouia pour émouvoir les caméras sur le martyr juif, et le père proclame très digne sa totale confiance en la justice de son pays... Même l'administration prend des gants et marche sur des œufs quand il s'agit de la communauté israélite. En France vous pouvez nier l'existence de Dieu, personne ne vous fera le moindre reproche, mais ne vous avisez jamais de nier l'existence des camps de la mort, vous risqueriez une peine de six mois de prison ferme et une amende de plusieurs milliers d'euros. Les préfectures par exemple ont reçu l'ordre de délivrer à chaque véhicule de deux-roues deux lettres de l'alphabet pour leur immatriculation. Cela peut être des lettres anodines et sans conséquences comme AB ou SR, ou ignominieuses comme PD, WC ou KK, MAIS JAMAIS cruelles comme SS. Les fonctionnaires ont été instruits pour retirer de la circulation ce genre de plaques afin d'éviter d'éveiller de pénibles souvenirs. Plus gâté, tu meurs étouffé d'amour... M. M.