À l'occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, le Festival organise une rétrospective qui mettra l'Algérie à l'honneur et s'articulera autour d'une sélection de films “majeurs d'un pays qui a été la force motrice du nouveau cinéma arabe". Le rendez-vous incontournable de la cinématographie africaine célèbrera sa neuvième édition du 13 au 20 octobre, en Espagne. Le Festival de cinéma africain de Cordoue (FCAT), délocalisé de Tarifa, accueillera cette année vingt-huit pays d'Afrique et du Moyen-Orient. Un total de quatre-vingt-quatorze films (sous-titrés en espagnol), documentaires, courts-métrages, films d'animation, seront projetés tout au long de ces huit jours. L'objectif premier de cette manifestation organisée par Al Tarab, est de “faciliter l'accès du cinéma d'Afrique et du Moyen-Orient aux spectateurs hispanophones. Par le biais du film, le festival vise à offrir un point de vue pluriel sur les changeantes identités culturelles africaines et arabes de nos jours", peut-on lire sur le communiqué de presse. À l'occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, le Festival organise une rétrospective intitulée “Algérie, 50 d'histoire et de cinéma". Cet hommage à l'Algérie s'articulera autour d'une sélection de films “majeurs d'un pays qui a été la force motrice du nouveau cinéma arabe". Pour cette initiative, dix films 100% algériens ont été sélectionnés. On peut citer : “La Chine est encore loin" (2010) de Malek Bensmaïl, “Omar Gatlato" (1975) de Merzak Allouache et “Dans le silence, je sens rouler la terre" (2010) de Lakhdar Tati. Une forte présence algérienne Outre la rétrospective sur l'Algérie, sera incluse une riche programmation de dix sections officielles, notamment la section pan-arabique. Il y aura aussi des expositions de photographies, des rencontres et des séminaires. Le programme filmique proposera vingt-trois films répartis en trois sections en compétitions : “Le rêve africain" (long-métrage de fiction), “De l'autre côté du détroit" (long-métrage documentaire) et L'Afrique en court (court-métrage documentaire et fiction). Suite à la compétition, des prix seront décernés aux lauréats le jour de la clôture et leurs films seront projetés au public. Concernant les productions algériennes en compétition sur les sept longs-métrages, Merzak Allouache sera présent avec Le repenti (2012). Pour les sept longs-métrages documentaires, Yasmina Adi sera en compétition avec Ici, on noie les Algériens (2011) et Djamel Beloucif présentera Bir d'eau, a walk movie (2012). Le court-métrage sera représenté par Farid Bentoumi, réalisateur de Brûleurs (2011) et d'Amin Sidi Boumediene, réalisateur de Demain, Alger ? (2011). Quant aux films hors compétitions, un total de trente- quatre réalisations africaines et européennes sur l'Afrique a été retenu. On retrouve Afroscope qui revient sur la réalité d'aujourd'hui de ce continent. Il y a également la section L'Afrique en rythme dédiée à la danse et à la musique africaines. Sur les trois films retenus, Safinez Bousbia participera avec son film sur la musique chaâbi El Gusto (2011). Ciné et cité est une autre section prévue dans le FCAT, qui mettra en relief la ville africaine dans le cinéma. “Notre intention est double : faire connaître une cinématographie proprement africaine, là où le rôle de la ville est significatif et inviter à découvrir une vision différente du continent africain", est-il précisé dans le communiqué. Dans cette programmation sera projeté le film de Tariq Teguia Roma wa la n'toma (2007). Par ailleurs, plusieurs tables rondes seront animées tout au long du festival. “Algérie, 50 ans d'histoire et de cinéma" sera une introduction “aux films et comptera sur la présence de cinéastes et critiques algériens". H M