Plusieurs films et documentaires algériens participent au 5e Festival du cinéma africain de Tarifa (FCAT) qui s'est ouvert dernièrement dans cette localité du sud de l'Espagne où plus de 90 oeuvres cinématographiques du continent africain seront projetés jusqu'au 4 mai. Le festival, qui a consacré, déjà en 2007, l'Algérienne Djamila Sahraoui comme meilleure réalisatrice pour son film "Barakat", se veut une occasion "unique" de découvrir ou de revisiter les cinématographies africaines peu connues en Espagne. "A travers cette large sélection, le festival veut offrir au spectateur la possibilité de découvrir les différentes réalités de l'Afrique, un continent que nous connaissons le plus souvent qu'à travers son visage le plus dramatique comme les pandémies où les cruels conflits armés", indiquent les organiseurs. "L'origine variée des films sélectionnés sera l'occasion de nous rapprocher davantage du riche, varié et si méconnu continent", ajoutent-ils. Tout au long de cet important événement culturel, les cinéphiles auront l'occasion de voir des films, d'Algérie, du Maroc, du Cameroun, du Rwanda, du Sénégal, de Côte d'Ivoire, de Tunisie et d'Egypte notamment. Les projections seront réparties à travers neuf catégories dont trois officielles : "Le Rêve africain" qui mettra en concurrence 13 longs métrages de fiction, "De l'autre côté du détroit" qui verra la participation de 12 documentaires et, enfin, la catégorie "Afrique en court", avec 10 cours métrages où sont présents de jeunes Algériens. Deux longs métrages algériens postulent au meilleur prix du festival. Ils s'agit de "La maison jaune" d'Amor Hakkar (2007) et "Délice Paloma" de Nadir Mokhnache (2007), alors que dans la catégorie documentaires, l'on retrouve "Algérie, histoires à ne pas dire" de Jean-Pierre Lledo (2007). En plus de ces catégories officielles, le FCAT 2008 prévoit la projection de plusieurs films espagnols sur l'Afrique ainsi qu'une rétrospective du nouveau cinéma maghrébin avec des films comme "Omar Gatlatou" de Merzak Allouache (1976), "Les Baliseurs du désert" du Tunisien Nacer Khmir (1984), ou encore "Alyam Alyam" du Marocain Ahmed el Maamouni (1978). L'édition 2008 du FCAT sera marquée cette année par l'organisation de plusieurs activités parallèles comme "l'Espace école" qui regroupera des étudiants et des éducateurs des deux rives de la Méditerranée ou les Journées professionnelles, avec des débats et tables rondes, animés par des professionnels du cinéma. Des expositions d'arts plastiques et de photographie ainsi que des concerts de musique complèteront la programmation de cet important événement culturel. Autre innovation également cette année, les organiseurs se proposent comme objectif de faire parvenir l'ensemble de ces films aux immigrants africains à travers les associations espagnoles d'aide aux immigrés. Plusieurs films et documentaires algériens participent au 5e Festival du cinéma africain de Tarifa (FCAT) qui s'est ouvert dernièrement dans cette localité du sud de l'Espagne où plus de 90 oeuvres cinématographiques du continent africain seront projetés jusqu'au 4 mai. Le festival, qui a consacré, déjà en 2007, l'Algérienne Djamila Sahraoui comme meilleure réalisatrice pour son film "Barakat", se veut une occasion "unique" de découvrir ou de revisiter les cinématographies africaines peu connues en Espagne. "A travers cette large sélection, le festival veut offrir au spectateur la possibilité de découvrir les différentes réalités de l'Afrique, un continent que nous connaissons le plus souvent qu'à travers son visage le plus dramatique comme les pandémies où les cruels conflits armés", indiquent les organiseurs. "L'origine variée des films sélectionnés sera l'occasion de nous rapprocher davantage du riche, varié et si méconnu continent", ajoutent-ils. Tout au long de cet important événement culturel, les cinéphiles auront l'occasion de voir des films, d'Algérie, du Maroc, du Cameroun, du Rwanda, du Sénégal, de Côte d'Ivoire, de Tunisie et d'Egypte notamment. Les projections seront réparties à travers neuf catégories dont trois officielles : "Le Rêve africain" qui mettra en concurrence 13 longs métrages de fiction, "De l'autre côté du détroit" qui verra la participation de 12 documentaires et, enfin, la catégorie "Afrique en court", avec 10 cours métrages où sont présents de jeunes Algériens. Deux longs métrages algériens postulent au meilleur prix du festival. Ils s'agit de "La maison jaune" d'Amor Hakkar (2007) et "Délice Paloma" de Nadir Mokhnache (2007), alors que dans la catégorie documentaires, l'on retrouve "Algérie, histoires à ne pas dire" de Jean-Pierre Lledo (2007). En plus de ces catégories officielles, le FCAT 2008 prévoit la projection de plusieurs films espagnols sur l'Afrique ainsi qu'une rétrospective du nouveau cinéma maghrébin avec des films comme "Omar Gatlatou" de Merzak Allouache (1976), "Les Baliseurs du désert" du Tunisien Nacer Khmir (1984), ou encore "Alyam Alyam" du Marocain Ahmed el Maamouni (1978). L'édition 2008 du FCAT sera marquée cette année par l'organisation de plusieurs activités parallèles comme "l'Espace école" qui regroupera des étudiants et des éducateurs des deux rives de la Méditerranée ou les Journées professionnelles, avec des débats et tables rondes, animés par des professionnels du cinéma. Des expositions d'arts plastiques et de photographie ainsi que des concerts de musique complèteront la programmation de cet important événement culturel. Autre innovation également cette année, les organiseurs se proposent comme objectif de faire parvenir l'ensemble de ces films aux immigrants africains à travers les associations espagnoles d'aide aux immigrés.