Alors qu'on est seulement à la 7e journée du championnat de l'exercice 2012-2013, et déjà la moitié des équipes de Ligue 1 ont changé une ou deux fois leur entraîneur. La dernière victime dans cette “macabre" liste n'est autre que le coach italien du CR Belouizdad, Gugliemo Arena, qui a été remercié juste après la fin du derby face au MCA disputé avant-hier au stade du 5-Juillet et qui s'est soldé sur un score vierge de zéro partout. Il ne sera pas le seul à quitter son poste à l'issue de la même journée du moment qu'il a été rejoint quelques heures après par Rachid Belhout qui a rendu le tablier à l'issue de la défaite de son équipe concédée dans son jardin devant le CABBA. Ils emboîtent le pas à l'Argentin, Angel Gamondi, qui a démissionné de son poste il y a quelques jours après la défaite face à l'ESS. En effet, il ne se passe pas une journée de championnat sans qu'on entende dire que tel ou tel entraîneur a été soit démis de ses fonctions ou démissionnaire du moment que cette valse a commencé “plus tôt que prévu" puisque trois entraîneurs ont dû céder leur place avant même le coup d'envoi du championnat, à savoir Patrick Liewig remercié juste après le retour des Mouloudéens de Tunisie, où ils avaient effectué un stage de préparation, pour soi-disant ses relations difficiles avec certains joueurs. Au même moment, le Belge Luc Eymael a subi presque le même sort du moment qu'il n'a pas fait long feu avec le MCO. Idem pour Abdelkrim Latrèche qui a dû plier bagages du CAB suite à un différend avec la direction du club phare des Aurès. Puis ce fut au tour de Jean-Paul Rabier d'être démis de ses fonctions d'entraîneur du MC Alger, il y a quelques jours, à l'issue de la défaite devant l'USM Alger dans le premier derby algérois de la saison, lui, qui venait à peine de remplacer son compatriote Patrick Liewig. Il sera remplacé par Djamel Menad. Rabier sera suivi quelques jours après par Toufik Rouabah contraint de partir deux mois seulement après avoir pris les commandes du staff technique du CABBA, et ce, pour insuffisance de résultats. Il sera installé quelques heures plus tard au CAB qui venait de se séparer de son entraîneur Rachid Bouarrata. De son côté, Abdelkader Amrani a fini par jeter l'éponge de la barre technique du WAT en dépit de la confiance dont il jouissait de la part de son président Yahla. Par ailleurs, il faut souligner que même la Ligue 2 n'a pas été épargnée par cette cascade dans les départs et les arrivées des entraîneurs, puisque nombreux déjà sont ceux qui ont dû quitter leur poste, on citera, entre autres, le cas du Suisse Christian Zermatten parti de l'USMAn pour des raisons financières et le Brésilien Joao Alvès remercié par la direction du MOC pour insuffisance de résultats. Notons que la moitié des clubs de la Ligue 1 a changé d'entraîneur alors que les équipes se trouvant dans la première partie du classement ont été pour le moment épargnées par ce nouveau “syndrome" qui ne cesse de prendre de l'ampleur d'une année à l'autre et gangrène le football algérien. Il reste que l'exception vient de l'USM El-Harrach drivée pour la cinquième saison de suite par Boualem Charef.