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LA CHRONIQUE DE ABDELHAKIM MEZIANI
Les Journées cinématographiques de Carthage, une exception culturelle
Publié dans Liberté le 17 - 11 - 2012

Près d'un demi-siècle d'existence déjà ! Et les JCC sont encore debout, avec une liaison étroite à la réalité nouvelle. C'est assurément grâce à cette manifestation que le 7e art arabo-africain est devenu mûr, existe et jouit d'une réputation mondiale.
Ce qui fait de la Tunisie un carrefour cinématographique incontournable, emprunté chaque jour davantage par de nombreux distributeurs de films.
Pour les inconditionnels, parmi lesquels votre chroniqueur, les JCC ont survécu à toutes les tempêtes, su surmonter les écueils et évoluer crescendo pour être en phase avec les mutations de la société qui les ont enfantées et de l'industrie cinématographique. Je suis de ceux qui soutiennent que les JCC ont toujours été un lieu de débats passionnés et de réflexion, le socle d'une production intellectuelle de références ayant abouti à la création de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci), de l'Union des critiques arabes de cinéma et de l'Union maghrébiene des fédérations de ciné-clubs dont j'ai été l'un des promoteurs.
Elles ont surtout permis l'éclosion de plusieurs générations d'artistes et d'œuvres originales réflétant les réalités culturelles et sociales des pays participants, leur donnant une dimension universelle. Elles ont permis de révéler des réalisateurs aussi talentueux que Sembène Ousmane, Youssef Yahine, Tewfik Saleh, Souleïmane Cissé, Nouri Bouzid, Moufida Tlatli, Idrissa Ouedraogo, Djibril Diop Mambétty, Ahmad Malas, Nabil Ayouch. C'est à juste raison que les organisateurs de cette fête du 7e art considèrent cette 24e édition comme une de ces étapes charnières ayant jalonné l'histoire de cette manifestation.
Il ne peut en être autrement pour une session qui intervient juste après les grands événements ayant bouleversé la Tunisie et le monde arabe.
Mohamed Mediouni, le nouveau président du comité directeur, ne s'en cache pas : “Cette session aura la double tâche de revenir aux principes fondateurs dont la pertinence et les valeurs restent entières, tout en réinventant une approche qui tient compte des réalités du siècle nouveau." Aux questions de savoir quelle vision, quelles propositions nouvelles, quelles perspectives d'avenir compte-t-il proposer en réponse aux nombreuses et légitimes attentes du public, d'une jeunesse tunisienne qui a semé dans le monde entier les concepts de liberté, de justice et de dignité ? Mohamed Mediouni répondra plus incisif que jamais, mettant à mal d'ailleurs les animateurs de Nessma TV, que l'équipe en charge de la session de 2012 n'avait d'autre choix que de mettre l'art et la culture au centre de ses préoccupations : “Elle assume cette mission avec la conviction d'un engagement pour défendre la création et le droit à la création." Pour cet ami, issu tout comme moi du mouvement des ciné-clubs maghrébins, les JCC sont bien plus qu'un événement phare de la scène artistique tunisienne : “Elles sont un acquis et un trésor national précieux. Il revient donc à chacun de les préserver et de les valoriser afin qu'elles continuent à vivre et à servir le rayonnement culturel de la Tunisie."
A. M.
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