Le producteur tunisien Ahmed Bahaeddine Attia, figure marquante du cinéma tunisien, est décédé à l'âge de 61 ans des suites d'un cancer, a annoncé hier le ministère tunisien de la Culture. Ahmed Bahaeddine Attia, décédé vendredi soir dans une clinique de Tunis, devait être inhumé hier à Sousse, sa ville natale (140 km au sud de Tunis), a précisé le critique et professeur de cinéma Tahar Chikhoui. M. Attia a produit des longs-métrages tunisiens et arabes qualifiés de très audacieux par les critiques de cinéma, notamment les films primés "Halfaouine, l'enfant des terrasses", du Tunisien Férid Boughdir, et "Bab El Maqam" (passion) du réalisateur syrien Mohamed Malas. Sa société, Cinétéléfilms, a largement contribué à l'éclosion d'un cinéma tunisien et produit des films engagés à succès sur la condition des femmes et des enfants: "Le silence du Palais" de la réalisatrice Moufida Tlatli et "Poupées d'argile" de Nouri Bouzid. Cinétéléfilms a également coproduit "Viva Carthago", une toute première série de dessins animés en association avec des partenaires au Nord (France, Italie, Belgique...) et au Sud (Algérie, Maroc, Liban) de la Méditerranée. Il dirigea l'Association des cinéastes tunisiens et avait activement participé à la création de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) et de l'Organisation des producteurs de films méditerranéens. Dans un message à la famille du disparu, le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a salué samedi le "long parcours artistique" de Bahaeddine Attia et son "éminent apport à la vie culturelle et à la promotion du cinéma tunisien". Le producteur tunisien Ahmed Bahaeddine Attia, figure marquante du cinéma tunisien, est décédé à l'âge de 61 ans des suites d'un cancer, a annoncé hier le ministère tunisien de la Culture. Ahmed Bahaeddine Attia, décédé vendredi soir dans une clinique de Tunis, devait être inhumé hier à Sousse, sa ville natale (140 km au sud de Tunis), a précisé le critique et professeur de cinéma Tahar Chikhoui. M. Attia a produit des longs-métrages tunisiens et arabes qualifiés de très audacieux par les critiques de cinéma, notamment les films primés "Halfaouine, l'enfant des terrasses", du Tunisien Férid Boughdir, et "Bab El Maqam" (passion) du réalisateur syrien Mohamed Malas. Sa société, Cinétéléfilms, a largement contribué à l'éclosion d'un cinéma tunisien et produit des films engagés à succès sur la condition des femmes et des enfants: "Le silence du Palais" de la réalisatrice Moufida Tlatli et "Poupées d'argile" de Nouri Bouzid. Cinétéléfilms a également coproduit "Viva Carthago", une toute première série de dessins animés en association avec des partenaires au Nord (France, Italie, Belgique...) et au Sud (Algérie, Maroc, Liban) de la Méditerranée. Il dirigea l'Association des cinéastes tunisiens et avait activement participé à la création de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) et de l'Organisation des producteurs de films méditerranéens. Dans un message à la famille du disparu, le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a salué samedi le "long parcours artistique" de Bahaeddine Attia et son "éminent apport à la vie culturelle et à la promotion du cinéma tunisien".