“Le fait que l'Algérie n'ait plus de dette extérieure et prête de l'argent au Fonds monétaire international (FMI) est révélateur de sa bonne santé", s'est-il réjoui. Lors d'un meeting animé à la salle Bagoura-Younès à Bordj Bou-Arréridj, dans le cadre de la campagne électorale pour les élections locales, Ahmed Ouyahia a appelé les électeurs à “tirer les leçons de ce qui se passe dans les pays voisins et autres régions dans le monde". Le secrétaire général du RND a affirmé également que “la main étrangère n'est pas la seule derrière les manœuvres contre le pays". “Les étrangers savent qu'ils ne peuvent rien faire parce que nous aimons notre pays, mais il y a des mains intérieures qui peuvent faire du mal", a-t-il expliqué. “Si ces démocrates ou ces défenseurs des droits de l'Homme et de la liberté sont vraiment sincères, pourquoi Gaza est pilonnée est personne ne se manifeste ?", s'est demandé l'ex-Premier ministre en ajoutant que “ce sont les intérêts qui gèrent le droit international". L'orateur a, d'autre part, mis en exergue l'impact des réformes politiques initiées par le président de la République, en estimant, à cet égard, que celles-ci “ont permis non seulement de consolider le processus démocratique, mais également de mettre le pays à l'abri du Printemps arabe et de poursuivre en conséquence la réalisation des grands chantiers de développement". M. Ouyahia a affirmé, en outre, que “les élections locales sont plus importantes pour le citoyen, étant donné que la loi accorde toutes les prérogatives à l'APW qui peut intervenir dans les questions de l'éducation, de l'investissement et la répartition des budgets accordés par l'Etat aux communes", ajoutant que les décisions de l'APW peuvent attirer l'investissement. Il a affirmé que la sécurité a été retrouvée et que le pays progresse en tout point de vue, faisant état d'une stabilité politique, économique et sociale. “Le fait que l'Algérie n'ait plus de dette extérieure et prête de l'argent au Fonds monétaire international (FMI) est révélateur de sa bonne santé", s'est-il réjoui. “Ce prêt est un signe de crédibilité de l'Algérie auprès des instances financières internationales qui ne peut être que favorable pour notre pays en cas de besoin à l'avenir", dira-t-il. Et d'ajouter : “Il est temps maintenant, d'assurer et de conserver ces acquis par la paix. Sans la stabilité du pays, il n'y aura point de développement." Outre les critères de compétence et d'intégrité, “les futurs élus doivent être en mesure d'assumer leurs responsabilités et prendre les décisions qui s'imposent face aux situations les plus compliquées", poursuit-il. Enfin, l'ex-Premier ministre s'est dit très préoccupé par la situation dans le Sahel qui peut dégénérer en grand conflit régional avec des répercussions désastreuses. “L'Algérie soutient le Mali, pays voisin et ami", dira-t-il sans trop s'étaler sur le sujet. À Bouira, dans un discours prononcé lors d'un meeting organisé jeudi à la maison de la culture Ali-Zaâmoum, le secrétaire général du RND a retracé les différentes étapes traversées par le pays, énumérant les différentes réalisations de l'Etat algérien durant les 50 années d'indépendance, grâce auxquelles, estime-t-il, “l'Algérie est aujourd'hui à l'abri des crises économiques qui secouent l'Occident". “La preuve, nous avons accordé un crédit de 5 milliards de dollars au FMI", s'enorgueillit-il. Il a rendu hommage à tous ces hommes qui ont milité pour la libération du pays, citant le colonel Amirouche et Mohand Oulhadj puis à ceux qui ont pu maintenir le pays debout durant la période du terrorisme tel Zidane El-Mekhfi. Abordant le nouveau code communal, il estime qu'il donne plus de prérogatives à l'élu local. C. BOUARISSA/A. Debache