Cible privilégiée du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, qui l'accuse de “mauvaise gestion", le président de la Fédération algérienne de handball, Djaffar Aït Mouloud, a indiqué hier qu'il n'a pas encore décidé s'il postulera pour un autre mandat olympique ou non à la tête l'instance fédérale. “Franchement, je n'ai pas encore décidé si je briguerais un autre mandat ou non. J'ai encore le temps pour bien réfléchir à la question. En fait, je dois d'abord préparer mon assemblée générale ordinaire, puis on verra", confie-t-il. Et d'ajouter : “Avant la fin de l'année, le bureau fédéral de la Fahb va communiquer la date de l'assemblée générale ordinaire pour la présentation des bilans. À l'issue de cette AGO, nous allons installer une commission souveraine pour préparer les élections. D'ici là, les choses seront plus claires pour tout le monde." Tout en avouant être “blasé par la crise de la Fédération de handball et la pression qu'il subit de la part du MJS", Djaffar Aït Mouloud se veut “légaliste" et affirme que “seule l'assemblée générale peut m'empêcher de continuer ma mission". Selon une source digne de foi, le ministre de la Jeunesse et des Sports — qui, après avoir tenté de le faire suspendre, s'est heurté au niet de la Fédération internationale de handball — compte justement sur les membres de l'AG pour se débarrasser de Djaffar Aït Mouloud. C'est donc l'AG qui tranchera visiblement entre les deux parties. Soit elle accorde son quitus pour l'actuel président et désavoue donc le MJS, soit elle le débusque de sa place et lui retire donc sa confiance. Pour rappel, une réunion est prévue ces jours entre le MJS et la Fahb pour tenter de trouver une solution à la crise de la Fédération de handball. Pour rappel, la Fédération international de handball (IHF) a menacé l'Algérie de suspension et a fait état de cas d'immixtion directe des pouvoirs publics algériens dans les affaires de la Fédération de handball. S M