Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Bendjama tire la sonnette d'alarme sur la planification de la famine à Ghaza Devant le Conseil de sécurité, il réclame un cessez-le-feu pour faire avorter un plan sioniste
Condamnant haut et fort la politique barbare, voire le crime de guerre de la famine imposée par l'entité sioniste contre le peuple de Ghaza après plus de 400 jours de génocides, de crimes contre l'humanité et de sauvagerie des massacres de la population palestinienne, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama a exhorté, avant-hier mardi et depuis New-York au siège du Conseil de sécurité de l'ONU, la communauté internationale à honorer, de manière résolue, ce qui reste de ses engagements en faveur du droit international humanitaire. A la demande des représentants permanents, l'Algérie, Slovénie, Suisse et Guyana et dans une séance consacrée à la question de la famine qui plane dans le nord de Ghaza après plus de 400 jours de guerre sauvage enchaînée par l'entité sioniste contre la paisible population palestinienne, le Conseil de sécurité s'est réunit, avant-hier mardi à New-York, pour débattre collectivement la situation catastrophique humaine qui prévaut dans la bande de Ghaza. Une occasion pour le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama pour tirer la sonnette d'alarme par rapport aux desseins sataniques que préparent le plan sioniste pour vider la bande de Ghaza de ses habitants en utilisant la famine comme une nouvelle arme de destruction massive. Lors de son intervention devant les membres du Conseil de sécurité, Amar Bendjama a appelé les membres du Conseil de sécurité à agir résolument pour imposer un cessez-le-feu à Ghaza afin de mettre un terme au châtiment collectif dont est victime la population à Ghaza. «Le Conseil de sécurité doit agir maintenant, de manière résolue afin d'imposer un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel, permanent pour mettre un terme au châtiment collectif dont est victime la population palestinienne à Ghaza et pour honorer notre engagement en faveur du droit international humanitaire», a-t-il réclamé lors de son intervention à la séance consacrée la question de la famine dans le nord de Ghaza. Bien que c'était prévisible le recourt criminel par l'entité sioniste à la famine pour massacrer la population de Ghaza pour lui faire subir davantage de souffrances, «cette dégradation de la situation à Ghaza doit s'arrêter et maintenant», a fait observer l'ambassadeur de l'Algérie à l'ONU, Amar Bendjama. «Notre réunion d'aujourd'hui (mardi passé), tenue à la demande de l'Algérie, la Slovénie, la Suisse et la Guyana, fait suite au dernier rapport publié par le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) qui fait état d'une probabilité imminente et substantielle de famine à Ghaza», a précisé Amar Bendjama. Déplorant une incapacité de la communauté internationale à stopper l'agression sioniste contre les habitants de Ghaza, Amar Bendjama a rappelé les membres du Conseil de sécurité les nombreux rapports et les tirs des sonnettes d'alarme des organisateurs humanitaires sur la situation catastrophique qui menace d'ôter la vie à des centaines de milliers de Palestiniens à Ghaza. Citant l'effroyable réalité rapportée par le Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation qui a dit qu'au mois de décembre 2023, «les Palestiniens à Ghaza représentait 80% des personnes dans le monde qui souffraient de famine ou de faim catastrophique», a fait état Amar Bendjama. «Comme l'a dit le Président Abdelmadjid Tebboune: cette agression démontre clairement l'échec de la communauté internationale à faire respecter des règles universellement applicables», a rappelé, également et par la même occasion, le représentant de l'Algérie. «La situation humanitaire catastrophique à Ghaza n'est pas un hasard, au contraire, il s'agit de la conséquence d'une politique délibérée de privation imposée par la puissance occupante», a rapporté Amar Bendjama. Pour l'entité sioniste, «il s'agit de vider le nord de Ghaza de ses habitants», dira nettement Amar Bendjama. Il a rappelé que cette décision «représente une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité y compris la résolution 2735 qui garantit le droit des personnes déplacées à revenir dans leurs foyers», a précisé le représentant de l'Algérie. En parallèle à cette famine imposée par l'entité sioniste aux Palestiniens de Ghaza, l'occupant sioniste a fait rétrograder le nombre des camions d'aides humanitaires entrés à Ghaza passant de 500 à 37 camions par jour en octobre passé, «ce qui reflète parfaitement bien le plan sioniste à faire propager la famine à Ghaza d'une manière bien préparée», a signalé Amar Bendjama.