Après plusieurs contacts établis avec des entraîneurs étrangers, le destin a voulu que ce soit Nasser Sandjak qui succède finalement à l'Italien Enrico Fabbro à la barre technique de la JS Kabylie. Pourtant les négociations entre les dirigeants de la JSK et l'ancien entraîneur national ont failli capoter la semaine dernière pour des raisons financières, paraît-il, ce qui avait poussé la direction de la JSK à prendre attache avec l'ancien entraîneur du Coton-Sport de Garoua et de l'équipe nationale du Cameroun, le Français Denis Lavagne. Finalement, le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, et Nasser Sandjak ont fini par lâcher du lest, chacun de son côté, pour parvenir à un accord, jeudi passé, en cours de soirée. “Le cœur et la raison ont fini par l'emporter et Sandjak a fini par nous donner son accord jeudi soir. Tant mieux car Nasser connaît bien la maison et la mentalité du footballeur algérien. Dès cette semaine, il va rallier Tizi Ouzou pour entamer son travail et mettre en place un grand chantier. Nous comptons énormément sur son expérience du football de haut niveau et nous espérons que son retour au bercail va être bénéfique pour l'équipe qui a besoin de retrouver sa sérénité et surtout sa confiance", dira encore le président Hannachi. D'ailleurs, le retour de Nasser Sandjak aux commandes du club kabyle a été confirmé officiellement hier par la direction de la JSK au moyen d'un communiqué paru sur le site officiel du club. “Un accord a été trouvé entre la direction du club et Sandjak. De ce fait, ce dernier est de nouveau l'entraîneur en chef de la JSK. Il prendra ses fonctions juste après le match du CABBA", peut-on lire dans le même communiqué. Nous avons tenté de joindre plusieurs fois Nasser Sandjak durant ces deux derniers jours sur son téléphone portable, mais malheureusement ce dernier, qui a regagné Paris depuis mardi dernier, n'a pas daigné répondre à nos sollicitations, ce qui est curieux et regrettable tout à la fois car nos lecteurs et les milliers de supporters kabyles ont le droit de tout savoir. Toujours est-il que l'ancien entraîneur du club français de Noisy-le-Sec drivera donc pour la troisième fois la JSK et force est d'admettre qu'il est attendu en Kabylie comme un véritable messie car la formation kabyle a réellement besoin de redresser la barre, surtout que cette nouvelle défaite consommée hier encore à Bordj Bou-Arréridj — la septième de la saison en douze matches seulement et la troisième consécutive en l'espace de quinze jours — n'a fait qu'empirer la situation. M H