D'un groupe d'étudiants titulaires du magistère à son excellence Monsieur le président de la république, que nous considérons comme notre père De la République arabe d'Egypte Avant les troubles footballistiques Prénom et Nom : Salah-Eddine Ben Arous Tel : 0662 37 46 89 Adresse : Cité Ksser Bou Amer, Wilaya de Laghouat Diplômé d'un magistère de l'Institut de recherche et d'études arabes émanant de la Ligue arabe au Caire, qui est membre aussi de l'Association des universités arabes autant qu'Université régionale. Objet : revendication d'équivalence du diplôme Nous avons l'honneur d'adresser nos doléances auprès du ministère de votre excellence, représentée par ce qui suit : Nous sommes allés étudier en République arabe d'Egypte, plus précisément à l'Institut de recherche et d'études arabes émanant de la Ligue arabe au Caire, qui est membre aussi de l'Association des universités arabes, année universitaire 2005-2006. Avant notre départ nous avons demandé l'avis du directeur de la formation supérieure au niveau du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui nous a déclaré que le ministère exigait de l'étudiant d'être régulier dans ses études pour lui accorder le diplôme d'équivalence. Cette autorité a légalisé nos documents pour qu'ils soient acceptés la bas. Après vingt-quatre mois d'études nous avons eu un diplôme d'études supérieures, avec une moyenne qui dépasse les quatorze sur vingt. Ces démarches ont été faites dans le but de nous permettre de poursuivre l'étude appliquée, qui dure une année, et ce pour avoir le diplôme du magistère. Nous avons donc étudié pendant plus de trois années au cours desquelles nous avons eu notre diplôme de magistère de la part de grands juristes comme Yahya Jamal dans le droit constitutionnel et Salah-Eddine Amer qui nous enseignait le droit international public. Nous informons votre excellence que le ministère accordait l'équivalence une fois le dossier déposé, et ce dans un délai qui ne dépassait pas une semaine. Tandis que d'autres l'ont eu après vingt-quatre heures. Néanmoins, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a émis une instruction de la part de son secrétaire général Mohamed Gherras, et ce pendant que nous préparions notre magistère en 2008. Il s'agit de l'instruction numéro 887 du 28 décembre 2008, et qui comporte la non reconnaissance du diplôme du magistère attribué par la ligue arabe, de l'institut des recherches et études arabes, qui est aussi membre de l'association des universités arabes, et ce en l'appliquant d'une manière rétroactive. Cependant, après un sit-in devant l'ambassade algérienne au Caire, et devant le ministère de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique d'Alger, le ministre de cette dernière a effectué un déplacement au Caire, au cours duquel il nous a demandé dans un discours prononcé à l'ambassade algérienne de poursuivre nos études, tout en affirmant qu'il avait gelé cette instruction. Peu après son retour en Algérie, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annulé l'instruction dans la date du 15 mars 2009. En effet le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a réintégré les professeurs universitaires dans leurs anciens postes. En outre, le ministère a fait en sorte que nos camarades qui ont déposés leurs dossiers en 2009 aient leurs diplômes d'équivalence. Mais votre excellence monsieur le président de la république, après avoir terminé nos études qui nous ont demandé beaucoup de peine, nous avons déposé nos dossier en mars 2009. Malheureusement, le ministère de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique n'a pas reconnu nos diplômes- Comment ça se fait qu'un chercheur du savoir subit un acte aussi injuste- Le ministère nous a imposé quelques conditions pour l'étude de nos dossiers qu'il n'avait pas imposés à nos camarades. Nous savons qu'il est souverain dans ses décisions, c'est pourquoi nous lui avons accordé tous ce qu'il lui fallait comme documents. Parmi ce que le ministère a recommandé, l'obtention d'une équivalence du conseil supérieur des universités égyptiennes. Nous lui avons alors donné l'équivalence du conseil supérieur des universités égyptiennes. Mais après avoir remis le dossier au ministère en mars 2009, qui répond à toutes les conditions, il a exigé de le présenter à une commission spéciale pour l'étudier. Sauf qu'après la rencontre footballistique entre les équipes d'Algérie et d'Egypte et les troubles qui y ont succédé, la plupart des étudiants algériens qui n'avaient pas encore achevé leurs études en Egypte sont rentrés au pays. Alors que le ministère les avait ignoré au début, votre sage décision lors des troubles, a été de les regrouper tandis que de notre côté, nous avions fini nos études en Egypte. En plus, les étudiants regroupés dans les universités algériennes ont achevé leurs études et obtenus leurs diplômes de magistères en une seule année sans aucun effort cité. Mais ce qui est étonnant c'est que le ministère a jusqu'à maintenant ignoré les demandes des étudiants qui ont terminés leurs études avant les troubles entre l'Algérie et l'Egypte. Bien que nos dossiers répondent parfaitement aux conditions requises pour avoir l'équivalence du diplôme, le ministère ne fait que retarder la procédure. Après trois années du dépôt des dossiers nous ne trouvons aucune excuse valable pour ne pas nous donner l'équivalence. Nous avons tous eu un baccalauréat accordé par le ministère de l'éducation nationale, aussi une licence délivrée par le ministère de l'enseignement et de la recherche scientifique algérien. Votre excellence, Monsieur le Président de la république, cette situation a été d'une grande nuisance. Après trois années et demi d'études acharnées à l'étranger, à nos propres frais, nous faisant face à trois autres année d'attente, de marginalisation, de l'intransigeance, et même de l'irresponsabilité du ministère. Le ministère nous a ignorés après votre décision de résolution du dossier égyptien. Nous qui avons achevé nos études et nos dossier ont été déposé auprès du ministère avant même le déclenchement des troubles dues à la rencontre footballistique entre l'équipe algérienne et l'équipe égyptienne. Monsieur le président, nous nous sommes présentées à plusieurs reprises au ministère pour mettre un terme à notre tragédie. Ils ne nous ont accordé aucune importance, comme si que nous ne sommes pas algériens. Ce qui nous a surpris le plus dans le pays de la fierté et la dignité c'est que le ministre ne nous a jamais accueillis. Bien au contraire, on nous fait sentir que nous ne faisons pas partie de notre pays. La dernière fois où nous nous sommes présentés au ministère de l'enseignement supérieur, le 19/03/2012, personne ne nous a reçu et après un long moment de souffrance, nous fûmes reçus par le directeur de la formation supérieur en graduation Mustapha HAOUCHINE qui a déclaré : "Je n'aime pas vous voir debout devant le ministère". Nous lui avons alors dit que nous réclamions un droit afin d'être égaux à nos camarades à qui vous avez fait justice avant les événements footballistiques et qui sont aujourd'hui professeurs dans les universités algérienne depuis plus de trois ans, et qui remplissent les mêmes conditions que nous - car ils ont envoyés leurs dossiers seulement un mois avant nous, et nos amis qui sont revenus après les événements footballistiques et qui n'ont pas achevé leurs études ont été intégrés aux universités algériennes et y sont professeurs à présent. Il nous a répondu : "Ecrivez vos noms sur une liste, laissez la chez un des agents de sécurité et vous aurez une réponse". Monsieur le président, nous avons par la suite reçu une réponse du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, envoyé par le directeur de la formation supérieure en graduation dont le contenu stipulait le refus de nous attribuer l'équivalent du diplôme. Nous sommes plus de 80 étudiants et on a répondu à seulement ceux dont les noms sont présents sur la liste. Quesque ça signifie ? Votre excellence Monsieur le président, nous comptons sur vous pour mettre fin à cette injustice à l'encontre d'étudiants innocents, qui ont pour seul soucis leurs études. Des étudiants qui n'ont pas été traités équitablement par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique comme ce fut le cas de la promotion, qui sont devenus professeur. Même leurs camarades qui ont déposé leur dossier à un mois seulement avant nous, ont été intégrés, et ils sont devenus professeurs. Monsieur le président, pourquoi toute cette injustice ? Monsieur le président la différence qu'il y a entre ceux qui ont eu l'équivalence du diplôme et nous est qu'ils ont déposés leurs dossiers un mois avant nous. Monsieur le président, Monsieur le Président, ils faussent notre image en prétendant que nous ne remplissons pas les conditions pédagogiques et scientifiques. Bien que cela n'a ni été appliqué sur les promotions qui nous ont précédés, ni sur ceux qui étaient avec nous, et sur les étudiants qui étaient avec nous ni même sur ceux qui ont été réintégrés. Pourquoi donc toute cette injustice ? Monsieur le Président, pourquoi ils ne nous disent pas que nous ne répondons pas aux conditions pour qu'on puisse défendre notre droit ? Monsieur le Président, est-il possible qu'un dossier soit étudié pendant plus de trois ans, pour qu'à la fin on nous réponde au hasard, sans même donner des explications. Aussi, qu'on réponde seulement à ceux qui étaient devant le ministère, sachant que le nombre dépasse les quatre-vingt étudiants. Monsieur le Président le nombre des étudiants qui sont maintenant professeurs à l'université, dont ils répondent aux mêmes conditions que nous, dépasse notre nombre. Ainsi que les étudiants qui ont été réintégrés après les troubles footballistiques leur nombre nous dépasse de quatre fois, ou plus. Pourquoi il n'y que nous qui sommes refusés ? Ne sommes-nous pas algériens ? Qu'avons-nous fait pour que le ministère nous accueille avec de l'injustice ? Monsieur le Président, pour les étudiants qui ont été réintégrés, il y a ceux qui ont étudiés pendant deux mois, d'autres une année, et d'autres deux années-ils ont donc eu un diplôme d'études supérieures- qui veut dire que les titulaires de ce diplôme ont la possibilité de poursuivre leurs études appliquées pour avoir un magistère. Monsieur le Président, en ce qui concerne les étudiants réintégrés qui ont eu la possibilité de poursuivre leurs études appliquées et qui ont eu par la suite le magistère d'universités algérienne on comprend que l'Etat algérien-l'administration-reconnait le diplôme des études supérieures, qui ont été échelonnés dans la fonction publique. Ce qui est étonnant c'est que nous aussi nous avons eu ce diplôme-là. Monsieur le Président, et pour les étudiants qui étaient avec nous, et qui sont rentrés un mois avant nous-en janvier 2009-ils ont eu le diplôme d'équivalence par le ministère- c'est-à-dire le magistère de l'Egypte. Nous aussi nous avons eu notre magistère de l'Egypte, et il n'y a rien qui nous différencie ‘eux. Que signifie cet acte du ministère de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique algérien? Votre excellence Monsieur le Président de la république, nous sollicitons votre soutien pour mettre fin à cette injustice, car nous avons tant attendu. Nous n'avons pas un autre pays mis à part l'Algérie. Dans l'attente d'une intervention de votre part, que nous considérons comme un devoir, agréez nos salutations les plus distinguées. Que Dieu vous aide à servir notre pays. R.W