Après l'effondrement du pont de Boghni, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, s'est rendu sur les lieux de l'accident hier, en début d'après-midi, pour s'enquérir de l'ampleur du drame et prendre les premières mesures d'urgence pour rétablir la circulation sur le CW 128 reliant Draâ-Ben-Khedda à Boghni. Même si les causes de cette catastrophe ne sont pas encore connues, Amar Ghoul a déclaré qu'“il s'agit d'un vieux pont de chemin de fer datant de 1891 et reconverti en chemin de wilaya. Il était construit en structure métallique et en maçonnerie sur une voie à sens unique. Nous avons donné des instructions aux experts des travaux publics pour établir une expertise technique et dresser ainsi un diagnostic qui doit faire ressortir les causes de cet effondrement". Et au ministre des Travaux publics de préciser que “cette route et tous les vieux ponts de la région sont touchés par le plan du futur barrage hydraulique de Tizi-N'Tleta et elle sera immergée d'ici là. Ceci dit, cela ne nous empêche pas de rétablir en urgence la circulation sur ce tracé mais ce sera à titre provisoire. C'est pour cela que nous avons instruit les responsables de la direction des travaux publics de Tizi Ouzou pour voir avec le bureau d'études concerné et accélérer ainsi les travaux de la nouvelle route de déviation qui s'impose hors du périmètre du barrage". Après sa visite sur les lieux, le ministre, a rallié la ville de Tizi Ouzou, chef-lieu de wilaya pour se rendre au chevet des victimes de cette catastrophe hospitalisées au pavillon des urgences du CHU Mohamed-Nédir où quatre d'entre elles étaient dans un état de santé inquiétant. M. H