La DGSN a marqué, hier, la célébration de la Journée arabe de la police par la remise, à l'Ecole de police Ali-Tounsi de Châteauneuf, de plusieurs grades de divisionnaire, commissaire principal, inspecteur de police central, inspecteur de police et quelques promotions dans les rangs des agents civils. C'était l'occasion pour le général-major, directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, de revenir sur la tenue à Alger, les 9 et 10 du mois en cours, du 36e Congrès des chefs de police et de sûreté arabe qu'il qualifie de réussite. Cela a permis, selon lui, de présenter l'expérience algérienne dans le domaine de la consécration de la notion des droits de l'Homme dans les rangs de la police et le travail entrepris dans le segment social. Le DGSN affirme que la collaboration entre les polices arabes a franchi d'importants pas, notamment à travers la signature de la convention de lutte contre le terrorisme en 1998 et la convention de lutte contre le crime organisé en 2010. “De grands défis sont à venir en matière de lutte contre le blanchiment d'argent, le trafic d'armes, le trafic de drogue. Autant de fléaux auxquels aucun pays ne peut y faire face seul. Il faut une coopération et une coordination, notamment entre les polices arabes", soutient Abdelghani Hamel. Le SG du Conseil des ministres de l'Intérieur arabes, M. Koman, dans une déclaration lue par le directeur des relations internationales au niveau de la DGSN, a estimé qu'on ne met pas assez en exergue les sacrifices du policier dans le cadre de l'accomplissement de son travail. “Certains retiennent de la police que les dépassements qui sont individuels et minimes. Il faut casser cette image noire qui colle au policier et qui a davantage été assombrie par les récents évènements qu'ont connus quelques pays arabes, et ce, en renforçant le travail de la police de proximité pour se rapprocher plus de la société", pense le SG du Conseil des ministres de l'Intérieur arabes. Quant au directeur des ressources humaines de la Sûreté nationale, le colonel Mohamed Benaired, qui s'attelle, à la lumière d'un audit, à corriger les insuffisances relevées dans la gestion de carrière du personnel, il tient tout d'abord à préciser que le pays “a pu effectivement constituer une police moderne". Les postes budgétaires affectés à la DGSN durant l'année 2012 sont de l'ordre de 2 103. Il y a eu pour la même période un chiffre important de passage au grade. De même, les effectifs de la Sûreté nationale ont connu une progression significative, passant de 166 348 en 2010 à 170 638 en 2011, puis à 188 865 fonctionnaires en 2012. Soit l'équivalent d'un taux d'augmentation respectivement de l'ordre de 2,58% et 10,95%. Les postes budgétaires déjà affectés à la Sûreté nationale au titre des exercices des deux dernières années lui permettront de franchir et même dépasser à l'horizon 2014 le seuil de 200 000 fonctionnaires. N H