La perle de la vallée du M'zab, Ghardaïa, qui s'est drapée de ses atours, a accueilli ces derniers jours, particulièrement dans des maisons d'hôtes et des résidences privées plus de 1 000 touristes, en grande majorité des nationaux venus célébrer le nouvel an 2013. Les structures hôtelières de la vallée du M'zab, classée patrimoine national par l'Algérie en 1971 et reconnue patrimoine universel par l'Unesco depuis 1982, se sont avérées bien insuffisantes pour accueillir l'important flux de touristes arrivés pour y passer les fêtes de fin d'année. Complet ! C'est le même refrain repris en chœur par toutes les infrastructures d'accueil de la vallée du M'zab en cette fin d'année 2012, pour les fêtes de fin d'année. Les capacités d'hébergement existantes se sont avérées bien insuffisantes pour contenir l'incroyable flux de touristes nationaux et étrangers, venus cette année en force dans la vallée du M'zab, alors que le magnifique hôtel Rostémides, ayant pourtant englouti pas moins de 54 milliards de centimes pour sa rénovation, tombe chaque jour un peu plus en décrépitude en demeurant désespérément clos. Située à 600 km au sud de la capitale, la perle de la vallée du M'zab, Ghardaïa, qui s'est drapée de ses atours pour recevoir ses hôtes qui ont eu à découvrir les splendeurs des ksours et leur inégalable beauté architecturale qui a inspiré des architectes de renom tels Le Corbusier, Fernand Pouillon et André Ravereau qui vient d'être honoré par l'Algérie pour son inlassable travail pour la protection et la valorisation du patrimoine matériel et immatériel de la vallée du Mzab, a accueilli, ces derniers jours, particulièrement dans des maisons d'hôtes et des résidences privées, plus de 1 000 touristes, en grande majorité des nationaux venus célébrer le nouvel an 2013 dans le berceau des Rostémides. Depuis déjà une dizaine de jours, tous les hôtels et autres structures d'accueil affichaient complet devant l'incessant flux d'arrivants en quête de gîte pour passer les fêtes de fin d'année dans cette mythique ville aux multiples facettes historico-culturelles, qui demeure une destination par excellence des touristes, tant nationaux qu'étrangers, de par sa richesse en atouts touristiques féeriques. L'important flux de touristes nationaux venus de différentes régions d'Algérie et d'Europe passer les fêtes au pays, ont rallié la région par voie terrestre, amenant ainsi des centaines de véhicules, ce qui a rendu la circulation pratiquement inextricable au centre-ville et aux grands carrefours, avec d'importants bouchons. Le retour de la sécurité ainsi que le merveilleux patrimoine matériel et immatériel de la région, classé au patrimoine universel de l'humanité par l'Unesco, a certainement beaucoup influé dans le choix de Ghardaïa pour les innombrables fêtards venus ici enterrer l'année 2010. Le déficit énorme constaté entre la demande et l'offre en matière de lits a fort heureusement bien été comblé par la dizaine de superbes résidences touristiques constituées de maisons traditionnelles, très prisées par les touristes, installées par des promoteurs privés dans la magnifique palmeraie de Beni Izguène, ce qui leur confère indubitablement un cachet écotouristique avéré. L'engouement constaté pour ces maisons traditionnelles dans un environnement écologique dans le périmètre écoagricole de N'tissa augmente d'année en année et ne laisse indifférents ni touristes ni diplomates qui les occupent une bonne partie de l'année. Devenues une des attractions favorites des touristes, elles peuvent héberger entre 600 et 700 touristes en quête de dépaysement garanti. Ayant acquis, depuis bien longtemps, une expérience dans l'organisation des fêtes, les propriétaires de ces résidences ont tous gavé leurs hôtes de mets traditionnels et de culture locale, à l'instar des musiques du Mzab qui ont fait vibrer les réveillonneurs jusqu'à une heure avancée de la matinée du 1er jour de l'année qui s'ouvre. Bravo aux propriétaires de ces résidences et carton rouge à la direction du tourisme de Ghardaïa qui continue à “hiberner". L. K