Hassène Hamar, le président du CSA/ESS a convoqué comme il l'avait promis avant-hier le conseil d'administration de la SSPA/Black Eagles pour discuter sur le vœu de Hasnaoui Belayat du rachat de la majorité des actions de la société. Un conclave auquel ont pris part tous les membres du CA ce qui nous confirme du reste le responsable Ententiste : “Tout à fait. Nous nous sommes réunis pour parler du vœu de Belayat du rachat de la majorité des actions de la SSPA. On a décidé de faire une réévaluation du capital social de la société à travers un expert. Celui-ci devrait nous donner son rapport dans les plus brefs délais. Ce n'est qu'après cela qu'on va ouvrir le capital aux actionnaires". En effet, pour Hamar, le capital sera réévalué en plus du patrimoine, avev les contrats des joueurs, du label et du palmarès du club. Or, il se trouve que ces derniers n'ont aucune valeur économique vis-à-vis de la loi qui est claire à ce sujet puisque seule la valeur réelle du capital sera prise en considération et à ce titre le montant du capital de la SSPA/ESS ne dépasse pas 2,5 milliards de centimes. Une décision que le patron du groupe Belayat et fils a jugé une manière comme une autre de lui barrer la route pour concrétiser son vœu. “Je me demande pourquoi ils (les membres du CA ndlr) n'ont pas procédé à la réévaluation du capital avant que j'ai émis le vœu du rachat de la majorité des actions de la SSPA. J'estime que quelque part, on continue de me mettre des bâtons dans les roues. Moi de toutes les manières, je vais attendre ce que va donner la réévaluation puis on verra la suite a donner", a-t-il dit. Pour rappel, le MJS à travers la FAF a appelé les clubs de Ligue 1 et 2 à l'ouverture du capital au niveau des SSPA afin de permettre aux sociétés privés ou étatiques d'investir et apporter le soutien financier qui fait terriblement défaut à nos clubs. Mohamed Raouraoua a révélé en effet que la prochaine loi sur le professionnalisme, actuellement en voie de finalisation au MJS, va obliger les clubs pros à ouvrir leur capital sous peine de suspension. “Le professionnalisme a besoin de financement et pour ce faire, il faut faciliter l'arrivée d'investisseurs publics et privés. Il faut donc en finir avec les blocages constatés et à ce titre, la prochaine loi va obliger les clubs pros à ouvrir leur capital et s'ils refusent de le faire, ces équipes seront suspendues par la FAF de toutes compétitions" déclare-t-il avant d'ajouter : “La loi va fixer aussi l'apport du CSA à pas plus de 20% dans la SSPA. À partir de là, rien n'empêche les investisseurs privés ou publics de se lancer dans le bain comme le font le groupe Haddad, ou Sonatrach et ses filiales. De toute façon pour obtenir la licence pro qui sera lancée la saison prochaine, les clubs doivent répondre à des exigences dont les ressources financières''. Notons en outre que le bureau fédéral a appelé les clubs professionnels à faciliter la participation des investisseurs au capital des SPA dans l'intérêt de la pérennité du club sous peine de sanction, note un communiqué de la FAF au terme de la réunion de son bureau fédéral, tenu jeudi. “Les cas de blocage avérés seront sévèrement sanctionnés conformément aux cahiers des charges", met en garde le BF. Enfin, il y a lieu de souligner qu'une rumeur circule depuis quelques jours à Sétif faisant état du vœu de la firme des produits cosmétiques “Gillette" de racheter la majorité des actions de la SSPA. On évoque même le montant de 200 milliards que cette société est prête à injecter c'est-à-dire 80 milliards de plus ce qu'offre le groupe Belayat et fils. F R