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Alors que Damas a fustigé le médiateur algérien sans lui fermer la porte
Concertations entre Lakhdar Brahimi, les Russes et les Américains
Publié dans Liberté le 12 - 01 - 2013

La Syrie a fustigé jeudi l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe dans la crise syrienne, qui avait la veille critiqué le discours du président Bachar al-Assad, sans toutefois fermer la porte à une poursuite de la mission du médiateur international. Celui-ci devait reprendre ses concertations hier à Genève avec les Russes et les Américains. Deux réunions de ce type ont déjà eu lieu en décembre 2012, qui ont permis la proposition d'un nouveau plan de sortie de crise et que les autorités syriennes ont immédiatement jugé “partial et en faveur de cercles connus pour leur conspiration contre la Syrie et le peuple syrien".
La nouvelle mouture du plan Brahimi propose une solution de ni perdant-ni gagnant, un gouvernement d'union nationale pour conduire la transition et le maintien de Bachar al-Assad jusqu'à la fin de son mandat en 2014. Bien qu'il ne le précise pas, le plan suggère de très larges prérogatives au gouvernement de transition composé de représentants du régime de Damas et des représentants de la rébellion. La Syrie “choquée" par ces propos espère toujours le succès de la mission de l'ambassadeur algérien et continuera à coopérer avec lui dans le cadre de sa vision de la solution politique de la crise syrienne, à condition que la solution soit trouvée entre les Syriens, a annoncé un porte-parole du ministère des AE syrien. Bachar al-Assad est conscient du rétrécissement de sa marge de manœuvre depuis que Moscou a adhéré à la solution d'une transition avec l'opposition syrienne et que sa diplomatie travaille avec ses homologues américains pour que réussisse la mission de Lakhdar Brahimi. En effet, avec l'appui du Kremlin et de Washington, l'émissaire international s'efforce de relancer la Déclaration de Genève, un plan de résolution de la crise en Syrie négocié par son prédécesseur, Kofi Annan, affiné par lui et adopté en juin par le Groupe de contact sur la Syrie. Ce plan qui ne dit rien du rôle du président Bachar al-Assad pendant la période de gouvernement d'union nationale, dont l'opposition, la France, l'Arabie saoudite et le Qatar exigent le départ en préalable à toute négociation. Alors, quelles perspectives se dessinent aujourd'hui pour la Syrie au vu du refus systématique de Bachar et de l'intransigeance de sa rébellion ?
Une chose est certaine : la perspective d'une intervention étrangère s'est éloignée. Le déploiement des missiles Patriot en Turquie pour prévenir ce membre de l'Otan d'être frappé par l'armée syrienne, n'est qu'une réponse symbolique. Ni les Etats-Unis ni les pays de l'Union européenne ne souhaitent s'engager dans un conflit qui est qualifié ouvertement de guerre civile communautaire par l'ONU. La montée en puissance des djihadistes, notamment des groupes tels que le Front al Nosra, émanation d'Al-Qaïda, a donné à réfléchir à la France, d'autant qu'Israël lui aurait fait part de ses inquiétudes de voir s'installer à ses frontières un nouveau pouvoir islamiste. Contrairement à ce que laisse penser une partie de la presse occidentale, des monarchies du Golfe et des capitales arabes qui ont subi “le printemps arabe", le régime de Bachar al-Assad est loin d'être au bord du gouffre. Damas dispose encore d'un fort soutien financier de la part de l'Iran et militaire de la part de la Russie. La rébellion est dans une situation plus délicate : selon les aveux de ses responsables, les aides extérieures se réduisent, le matériel sophistiqué tant attendu n'arrive pas et les oppositions armées et les oppositions politiques n'ont toujours pas réussi à s'entendre pour créer une véritable organisation structurée qui lui permette de passer de la guérilla à la prise du pouvoir. Et la présence des djihadistes n'arrange pas les choses à Washington notamment. Lakhdar Brahimi doit le savoir : aucune négociation sérieuse n'est possible, car l'opposition est trop divisée pour que tout accord soit respecté sur le terrain. Cette donnée n'a pas échappé à Bachar al-Assad qui joue le temps. Les Russes ont pour leur part compris que l'issue de la crise syrienne se jouera sur le terrain militaire, même si les protagonistes pourraient tenir encore pendant encore plusieurs mois ou plusieurs années. En attendant, et Lakhdar Brahimi n'arrête pas d'avertir : la population syrienne devient chaque jour plus irréconciliable. Ce qui signifie à terme une partition du pays.
D. B.


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