Des dizaines d'étudiants inscrits à l'Université de la formation continue (UFC) de Mila ont observé, hier, un rassemblement aux portes de leur établissement. Les protestataires dénoncent l'état de déliquescence dans lequel se trouve ce centre universitaire, dix ans après son ouverture. Selon un document remis à la presse, les étudiants accusent le directeur de l'UFC d'incompétence, de favoritisme et d'immobilisme. “L'UFC vit d'énormes problèmes : les étudiants sont toujours parqués dans les étroits locaux du CEM Benamira, alors qu'ils ont le droit de suivre leur formation au centre universitaire Abdelhafid-Boussouf. Ensuite, la plupart des employés administratifs, permanents et contractuels de l'Anem confondus, sont affectés soit à des tâches qui n'ont aucun rapport avec leurs spécialités, soit ils sont sans mission précise à l'intérieur du centre, ce qui a fini par plonger l'administration dans l'anarchie", lit-on dans le communiqué émis par les contestataires. En outre, ces derniers déplorent le niet du directeur à la proposition de la direction de l'éducation consistant en la reprise, par le secteur éducatif, d'une partie des employés d'administration de l'UFC. Certains étudiants parlent, d'autre part, de la disparition mystérieuse de beaucoup de dossiers d'étudiants, de l'incompétence des enseignants recrutés, du décalage des dates d'examens et du retard dans la délivrance des diplômes de fin de cursus. Pour leur part, les travailleurs de l'UFC déplorent le manque d'eau potable, l'exiguïté des lieux et l'inexistence de chefs de services dans l'administration universitaire, chose qui a eu, selon leurs allégations, des répercussions catastrophiques sur la gestion des moyens humains et matériels de l'établissement. K B