Le Festival national du film amazigh, doyen des festivals du cinéma algérien, tiendra sa 13e édition du 23 au 28 mars à Tizi Ouzou. Les activités sont programmées à la cinémathèque de la ville, la Maison de la culture, les salles de cinéma d'Azazga et de Aïn El-Hammam. Et aussi des activités, en marge du festival, auront lieu dans d'autres localités de la wilaya “pourvue que les autorités locales adhèrent et assurent un cadre adéquat et les infrastructures", a indiqué M. Si El-Hachemi Assad, commissaire du festival. Cette manifestation annuelle verra la participation, pour cette année, “de cinéastes, acteurs, comédiens et réalisateurs amazighs de l'Oasis de Siwa, (Egypte)", pour lesquels “cette édition est dédiée", a informé M. Assad. Et d'ajouter : “Vivre le cinéma des hommes libres" est le slogan choisi pour cette nouvelle édition. Hormis le traditionnel concours pour l'Olivier d'or entre films documentaires, longs et courts métrages, plusieurs autres festivités, ateliers et symposiums cinématographiques sont programmés au cours de la nouvelle édition. Ainsi, le commissaire du Festival a précisé que pour cette édition, une section pour les films doublés est intégrée dans le Festival. Néanmoins, il a souligné que cette section verra la participation seulement des films qui ne sont pas commercialisés et astreints à une autorisation du producteur. “Ces films participent grandement à la promotion de la langue et la culture amazighes", a estimé M. Assad, d'où l'introduction de cette section dans les ateliers du festival pour les encourager. “Le comité de sélections est invité à une séance de travail le 3 février", a indiqué le commissaire qui précise que le comité aura à visionner les films, les scénarios et autres produits proposés pour arrêter les candidatures. Il a informé aussi que des ateliers et des débats portant sur le partenariat entre les différents festivals du film amazigh des pays de l'Afrique du Nord auront lieu durant les journées des festivités. Sur un autre plan, M. Assad a souligné que cette année, un cycle de formation et des ateliers auront lieu après le festival. Ils concerneront la pratique documentaire et l'encadrement des jeunes réalisateurs. Ce symposium vient en complément de la formation dispensée lors de la dernière édition par des Canadiens à des jeunes réalisateurs. Par ailleurs, M. Assad a évoqué les publications et les productions du festival. Entre Assaru, la revue du festival qui est à son onzième numéro et une nouvelle collection de manuels et de supports pédagogiques cinématographiques seront édités. M M