Edité par le commissariat du festival culturel national annuel du film amazigh, la revue Assaru-Cinéma consacre son onzième numéro à des sujets diversifiés et très intéressants à lire. Cette publication revient ainsi, notamment, et avec beaucoup de détailles, sur le premier tour de manivelle du documentaire « Kker à mmi-s umazigh », en hommage au poète, militant de tamazight et de la cause nationale, Mohand Ou Idir Ait Amrane. Il s'agit, en outre, d'articles appuyés par plusieurs photos prises lors de la commémoration du huitième anniversaire de la disparition du president du HCA, organisée le 1 novembre dernier, à Tiaret, ainsi qu'un entretien avec le réalisateur de ce film, Si El Hachemi Assad, directeur de la promotion culturelle au HCA et commissaire du FCNAFA qui étale les objectifs de cette nouvelle production cinématographique. «Le tournage se fera dans plusieurs endroits, à commencer par son village natal Tikdhount, en passant par Sougueur, Tiaret, Oran, Khemis Meliana, Paris et Alger », dira le réalisateur de ce film qui sera, selon lui, fin prêt et projeté à l'occasion du 13e anniversaire du décès du défunt, le 31 octobre 2013. La revue Assaru porte aussi sur d'autres importants événements du 7e art, à l'image de la participation algérienne au festival Issni N'Ourgh international du film amazigh (FINIFA) d'Agadir (Maroc). Les articles concernant cette manifestation mettent en relief les distinctions obtenues par es réalisateurs et les comédiens algériens. Rachid Bouksim, directeur du FINIFA est revenu également, lui aussi, dans une interview, sur le déroulement de la dernière édition du rendez-vous d'Agadir. Il rappelle aussi les principaux objectifs de l'organisation de ce genre de manifestations, comme la perspective de la création d'une confédération du cinéma amazighe des pays de l'Afrique du nord. Dans ce nouveau numéro, Assaru-Cinéma s'est intéressé aux Amazighs d'Egypte, à travers un portrait d'un réalisateur de Siwa qui vient d'annoncer la couleur dans la production cinématographique amazighe avec un documentaire. La publication du FCNAFA a consacré aussi un entretien à Anne Marie Poucet, enseignante en philosophie de l'éducation à l'université de Picardie, qui a parlé des films d'animation. Dans la rubrique découverte, on trouve un reportage où, sur une dizaine de page, le journaliste nous « fait visiter » la région de Boussemghoun. L'auteur a fait une description bien développée de «Cet îlot amazigh ». Il a, en outre, parlé de son model de préservation des valeurs ancestrales, « des grands bâtisseurs » de cette « perle » qui est « un pole idéal pour l'implantation d'une industrie cinématographique », à l'image de celle de la région de Warzazate au Maroc. Par ailleurs, notons que le FCNAFA vient d'éditer aussi d'autre publications comme le livre intitulé «Pour un enseignement définitivement et spécifiquement algérien » de Djoher Amhis-Ouksel et les cahiers du festival de Anne Marie Poucet sur le film d'animation et celui de Ghislan Cravatte sur l'atelier d'écriture cinématographique.