Des commerçants et importateurs venus des villes de Aïn Fakroun et de Aïn M'lila se sont regroupés dimanche devant le siège de la wilaya pour exprimer leurs “réserves" à propos du centre des impôts nouvellement créé. En effet, ceux que nous avons rencontrés nous ont fait part de leur inquiétude. “On est loin du chef-lieu de wilaya, on doit faire le déplacement et laisser notre travail, au lieu de rapprocher l'administration du citoyen, on fait le contraire." Et d'ajouter : “Pourquoi ne pas créer un service qui soit sur place pour nous éviter le déplacement, sinon on leur rend les registres du commerce." Dans une lettre adressée au wali d'Oum El-Bouaghi par le représentant de l'Association des commerçants importateurs de Aïn Fakroun, datée du 13 janvier 2013, on lui demande d'intervenir pour arrêter cette “centralisation" qui, précise-t-on, va causer des retards pour l'établissement des différents documents concernant les opérations d'importation en raison de la compétence sur 29 communes, en plus du danger relatif au transport de l'argent et celui de la distance". Contacté à ce propos, le directeur des impôts de la wilaya, M. Guemiri, nous fera savoir qu'il s'était déjà déplacé à Aïn M'lila et à Aïn Fakroun mardi et qu'une rencontre devait avoir lieu au siège de la direction mercredi, mais elle n'a pas eu lieu puisque les concernés ne sont pas venus. Il a rappelé qu'“il s'agit d'un programme national et que cette demande est du ressort de l'administration centrale". Il se dit, par ailleurs, “prêt à proposer des solutions pour le déplacement et à dialoguer à tout moment". B. N